Victor Tarin est journaliste à « la Chronique de l’Ouest ». Le 1er janvier au petit matin, Victor et sa compagne Blanche sont de passage à Plancoët (22). Leur ami boulanger Ronan n’a pas ouvert aujourd’hui, c’est étonnant. Dans la maison vide, Victor note des signes suspects. Il alerte la gendarmerie. Le brigadier émet l’hypothèse d’un vol ayant mal tourné, mais pense plutôt à une soudaine fugue du couple avec leur jeune fils. Il est fort improbable qu’un agresseur ait brûlé les corps dans le four. Personne n’y comprend rien. Pourtant au bar voisin, chez Louis Litron, les commentaires vont bon train.
Début mars, on retrouve la camionnette de Ronan, avec les cadavres de sa femme et de leur fils. Victor enquête. Marie, son ex qui rêve de le reconquérir, l’accompagne. Les gendarmes estiment que Ronan est en fuite, après un coup de folie meurtrier. Victor refuse d’y croire. Il découvre que le boulanger gérait aussi un site Internet. La vente par correspondance de chocolats belges n’a rien d’illégal. Les tarifs sont un peu excessifs, quand même. Victor admet que son ami était aveuglé par l’argent. Car la vente de chocolats cachait un trafic…
Les aventures de Victor Tarin sont d’agréables comédies policières. Dans cet épisode où il est plus personnellement impliqué, le sympathique Victor apparaît aussi plus offensif. Qu’il ne se contente pas d’enquêter en témoin est un point très positif ; l’intrigue est ainsi mieux dirigée. Grâce au savoir-faire de l’auteur, la narration fluide rend ce récit entraînant. L’histoire est vraiment plaisante à suivre dans ce très bon petit roman.
|
|