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DOMINIQUE ROCHER |
La Rouquine Tranche Dans Le VifAux éditions MANUSCRIT.COM |
1196Lectures depuisLe samedi 18 Janvier 2014
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Une lecture de |
Dominique Rocher fut dans les années 70 l’un des auteurs phare de la collection Angoisse au Fleuve Noir. Même si ses romans n’ont pas toujours convaincu des critiques exigeants, ne sachant pas que sous la plume de Dominique Rocher se cachait une femme à la grande sensibilité, les critiques masculins se montrant à cette époque volontiers machos et surtout intransigeants lorsque les auteurs n’appartenaient pas à la même chapelle ou ne répondaient pas aux mêmes critères d’écriture et d’imaginaire. Donc Dominique Rocher nous revient en 2003, après une longue galère de silence ponctuée de la parution de quelques nouvelles dans des revues plus ou moins confidentielles, et continue depuis à écrire et éditer ses romans chez divers éditeurs d'abord chez Manuscrit.com ou Lulu.com et depuis quelque temps chez Rivière Blanche.
Olga a été engagée comme infirmière dans une clinique de chirurgie esthétique, grâce aux recommandations de son cousin Jérémie. Jusque là, rien que de très normal. Sauf qu’un soir, prenant son service de nuit, elle découvre le cadavre d’une de ses collègues gisant à terre et que le lendemain la dite collègue, prénommée Mélanie, est à son poste comme si de rien n’était. Bon, d’accord, Olga, comme elle l’avoue ingénument à son cousin, est arrivée le soir avec une tête branlante, des cervicales franchissant la ligne droite, et qu’elle s’est couchée afin de se reposer. C’est en se réveillant d’une courte pose de relaxation qu’elle a découvert le corps de Mélanie. Elle a tenté de sortir la jeune femme de son coma, mais en vain. Et comme un incident en appelle un autre, Olga a reçu un coup sur la tête et en sortant de son évanouissement, le corps de Mélanie a disparu. Jérémie, habitué à ce que Olga se trouve confrontée plus ou moins souvent à des événements singuliers, prend les confidences de sa cousine pour des affabulations. Olga que Jérémie écoute d’une oreille distraite, n’est pas habituée à se laisser assommer sans regimber. Alors n’écoutant que ses neurones qui lui insufflent l’esprit d’aventure et le désir de prouver sa bonne foi, elle se met en chasse, comme un bon toutou dressé à lever un lièvre. D’autant que Mélanie, qui était réapparue miraculeusement se volatilise à nouveau, et cette fois pour de bon semble-t-il. Pour cela Olga sera aidée par un policier italien dont les origines siciliennes ne plaident pas en sa faveur.
Charmant, distrayant, frais comme un roman policier des années 60-70 issu d’une production française n’ayant pas toujours eu bonne presse, les Américains étant salués comme des dieux et maintenant encore mais n’entrons pas dans une polémique stérile, ce roman est destiné à procurer au lecteur un moment d’évasion, sans le plonger dans les désagréables événements quotidiens de la banlieue, de la drogue, du chômage, et autres adversités de la vie. |
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