MARGARET RING

Lors de l'inventaire annuel des bijoux de la Reine, en présence de Helen Mac Lohan, l'habilleuse de la souveraine, de Sir Robert Bellington, son secrétaire privé, de Hannibal Chesterfield, le gardien de la cassette, d'un huissier et de son clerc, et de l'inspecteur Buckingham, un collier pectoral disparaît. Sa Majesté ne semble pas particulièrement offusquée, une malédiction entachant ce joyau trouvé dans la tombe de Toutankhamon et offert pour son mariage par le roi Farouk.

Peu après Bellington avoue par missive avoir dérobé l'objet maléfique afin de détourner le mauvais sort de son actuelle propriétaire. Helen, qui un moment s'est accusée elle aussi, révèle que le collier aurait été confié à la sœur du secrétaire. Sir Robert a disparu et Buckingham se rend chez Janet Bellington, laquelle lui apprend que le collier a été acheté par un collectionneur égyptologue, Marcus Campbell, sur une suggestion du professeur Nottingway, éminent archéologue. Successivement Helen Mac Lohan, Janet Bellington et Marcus Campbell sont agressés par deux hommes à la recherche du collier. Buckingham suppose qu'ils sont à la solde de Chesterfield, lequel patronne une association dite des Têtes Rondes, à tendance pro-républicaine, et sont chargés de remettre le collier à la Reine afin que celui-ci continue à émettre ses émanations pernicieuses.

Bellington s'est réfugié dans une abbaye du Sud de la France. Buckingham fait la connaissance de l'un des deux faquins lors d'un repas en compagnie du secrétaire. Pendant ce temps son acolyte fouille la chambre de Bellington, en vain.

Une enquête traditionnelle et un épilogue téléphoné pour cette nouvelle aventure de Buckingham. Le pauvre inspecteur qui vénère sa Reine par dessus tout aura bien des sueurs froides en apprenant qu'une organisation complote pour le renversement de la royauté. Tout est bien qui finit bien, dans la bonne humeur. D'ailleurs plus que le déroulement de l'histoire et son aboutissement, c'est l'humour qui baigne ce récit qui prévaut.