Editons de l’Enclave, mai 2005, 247 pages, 16€ 4° de couverture :Que se passe-t-il au 64 du boulevard Gambetta ? Qui sont ces gens qui semblent s’être donné rendez-vous là, dans ce pavillon, une nuit de septembre 2004 ?Par qui sont-ils agressés ? Et pourquoi ?Qui, invisiblement mais de façon redoutablement efficace, tire les ficelles de cette étrange péripétie ?Autant de questions auxquelles Rémy de Choli devra répondre, tout d’abord par souci de rétablir la vérité qu’il est chargé de trouver, mais, aussi et surtout, par nécessité de se disculper de ce crime commis sous ses yeux, en rase-campagne, un crime vis à vis duquel il n’a aucune resposabilité mais dont tout semble l’accuser d’être l’instigateur sinon l’auteur.Emaillé d’épisodes n’ayant, en apparence, aucun rapport entre eux, ce roman policier se lit avec avidité, du début à la fin, sans temps mort. Il entraîne le lecteur dans une série d’évènements inattendus et le conduit sans faille vers une chute à double, voire à triple détente. Rémy de Choli, le héros des précédents romans de Michel de Roy est engagé par Roberto Mancini pour retrouver son fils Dimitri. Mais il y a quelque chose de bizarre dans l’attitude de ce vieil homme qui ne lui donne pratiquement aucun détail, comme s’il voulait compliquer la tâche de notre enquêteur.A Uzès, où semble se cacher Dimitri, Rémy fait la connaissance d’Antoine et Sonia, deux détectives comme lui, lancés sur une autre affaire. Ils sympathisent.L’enquête de Rémy est au point mort. Dimitri reste introuvable. Mais petits à petit des éléments étranges vont se produire.Qui est ce boiteux qui semble suivre Rémy ? Antoine et Sonia ont un comportement curieux. Qui sont-ils réellement ?Jusqu’à cette une nuit de septembre où les évènements vont s’accélérer. Et Rémy aura bien du mal à se sortir du piège qui s’est refermé sur lui.Loin des polars à la mode truffés de tueurs en série plus ou moins schizophrènes et plus ou moins crédibles, c’est un retour aux sources auquel nous convie Michel de Roy avec son privé lancé dans une enquête ô combien embrouillée. Preuve qu’il n’est pas nécessaire de pondre des pavés de 500 ou 600 pages pour construire une histoire qui tienne en haleine.
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64 Boulevard Gambetta
Crime Assuré |