La fille du gardien de phare de Ann ROSMAN


La Fille Du Gardien De Phare ROSMAN83

ANN ROSMAN

La Fille Du Gardien De Phare


Aux éditions BALLAND


Visitez leur site

1800

Lectures depuis
Le mercredi 17 Aout 2011

fleche Soutenez RayonPolar en achetant
La fille du gardien de phare
sur
Amazone


fleche
fleche

Ann ROSMAN




Une lecture de
COMMUNIQUE DE PRESSE

COMMUNIQUE DE PRESSE  
Traduit du suédois par Carine Bruy - PARUTION 8 SEPTEMBRE 2011

Sur la petite île de Hamneskär, près de Marstrand, sur la Côte ouest suédoise, le phare de Pater Noster – datant de  1868 – est en cours de restauration. Nous sommes en avril et la date de son inauguration approche. Alors que deux maçons polonais s’apprêtent à réparer la paroi intérieure de la cave qui servait de cellier au gardien du phare, un cadavre est retrouvé encastré dans le mur. Le corps, qui semble avoir été enfoui pendant des décennies,  est remarquablement bien conservé.

Karin Adler, une jeune femme de 30 ans du département de police de Göteborg, est chargée de l’affaire.

Elle doit collaborer avec Folke, un vieil inspecteur non loin de la retraite, puriste de la langue suédoise. Mais leurs investigations se réduisent très vite à une liste de personnes portées disparues et une alliance. Karin va poursuivre l'enquête avec obstination et une impression croissante de malaise… Pourquoi cet homme a-t-il été emmuré 50 ans auparavant ?

 

 « La fille du gardien de phare » met en scène une enquête très forte, Ann Rosman revient en effet sur un épisode tabou de l’histoire de la Suède : la collaboration de ce pays « neutre » avec l’Allemagne nazie. L’intrigue est riche et particulièrement bien menée, car le suspense est maintenu jusqu’à la dernière ligne.

Dans un style très direct et souvent plein d’humour, elle fait passer dans ce roman policier la passion qu’elle éprouve pour sa terre natale, Marstrand, et son amour inconditionnel de la mer : « …Le sentiment que Marstrand me donne est que les possibilités sont infinies. En particulier lorsque le soleil est bas, et que la mer se transforme en or liquide. Marstrand, ma place sur la terre… »

 

 

Ann Rosman vit à Marstrand , une des destinations touristiques très prisées de la Côte ouest suédoise. Après plusieurs années d’études universitaires et une carrière d’économiste, elle consacre désormais tout son temps à l'écriture. Passionnée de voile, elle explore les mystères et l’histoire de sa région natale. Publié en 2009 par Damm Förlag, La fille du gardien de phare est déjà traduit en six langues et s’est  vendu à plus de 50 000 exemplaires en Suède. Le Cercueil de l’âme, la suite de La fille du gardien de phare , est paru en Suède en 2010.

 



Une autre lecture du

La Fille Du Gardien De Phare

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Sur l’îlot de Hamneskär, à quelques encablures de Marstrand en Suède, deux ouvriers polonais délivrent un cadavre emmuré dans l’un des celliers de la partie habitation du phare Pater Noster. Roland, l’entrepreneur chargé de la rénovation du site, craignant des complications et des retards préjudiciables à l’attribution d’un bonus substantiel si les travaux sont terminés dans les délais, demande à ses ouvriers polonais de se taire et leur offre six mois de paye afin qu’ils retournent au pays. Mais ceux-ci préviennent quand même la police.

Karin, affectée depuis un an au service recherches, se voit confier, pour la première fois de sa carrière, la responsabilité d’une enquête. En effet, l’inconnu n’a pas pu s’emmurer seul, donc il s’agit d’un meurtre. Mais auparavant il faut déterminer depuis combien de temps le cadavre attend dans le noir, et surtout pouvoir lui attribuer une identité.

C’est en compagnie de Folke, un policier expérimenté mais dilettante, discourtois, attentif aux détails sans leur donner suite, et surtout susceptible sur le bon emploi des locutions lexicales de ses compatriotes qu’elle est chargée de l’enquête. Elle rencontre un ancien policier de Marstrand, sans que celui-ci lui apporte de véritables éclaircissements.

Une alliance est retrouvée peu après non loin où était emmuré le corps. Mais selon un technicien de la police scientifique, le bijou est neuf et n’a pas du servir longtemps. Toutefois une inscription figure à l’intérieur, Elin et Arvid, et une date. D’ailleurs les ouvriers contactés affirment que le cadavre ne portait pas de bague.

Pour Karin et ses collègues, l’enquête s’avère longue et fastidieuse. Mensonges, dissimulations, révélations assorties de rumeurs, faux-semblants, souvenirs oubliés ou volontairement cachés, changement d’identité sont les pierres d’achoppement de cette affaire qui oscille tout autour de Marstrand et le phare de Pater Noster. Les ramifications vont aussi bien au Danemark que dans le passé. Le lecteur entre dans une sorte de labyrinthe constitué de panneaux de verre opalescents, et tente de résoudre l’énigme, même s’il est invité à des scènes que Karin ne peut pas connaître. Par exemple les retours en arrière, au début des années 60. Et même plus loin encore, durant la Seconde Guerre Mondiale, avec un épisode durant lequel les Juifs sont spoliés et leurs biens transportés sur des navires en direction de l’Allemagne.

Une énigme qui fleure bon le roman policier classique avec des chiffres énigmatiques tatoués sur un corps et dont il est bien difficile d’en trouver la signification. Et il est difficile de discerner le vrai du faux, surtout lorsque le faux semble plus vrai que nature.

C’est l’ambiance d’une petite ville qui est reconstruite, avec ses personnages qui vaquent à leurs affaires, qui sont en congés de maladie, ce qui par ailleurs n’est pas du goût de tous, les jalousies et les rancœurs qui remontent au jour. Construit sur un faux rythme, qui semble se laisser aller au gré des vagues, ce roman est toutefois prenant, et pas ennuyeux, contrairement à certains romans nordiques.

Mon carton jaune est destiné à la traductrice, non pas tant sur le fond que sur la forme. En effet, si dans le texte original des dialogues en anglais existent, il est normal de les reproduire en les mettant en italiques afin de prévenir le lecteur que la traductrice respecte le contexte. Mais traduire du suédois en français en passant par la case anglais, sans prévenir, ceci est anormal. Trouver au détour d’une phrase des locutions comme Burn out ou Brainstorming, des anglicismes dont se gargarisent des technocrates et des cadres dits supérieurs et qu’utilisent volontiers des cadres inférieurs, laissant supposer que ceux-ci possèdent un réel bagage intellectuel alors qu’ils ne sont que de simples perroquets, cela me semble à mon avis manquer de correction et de courtoisie envers le lecteur de base. La langue française serait-elle si pauvre ?

Retrouvez
PAUL MAUGENDRE
sur
leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/
 
livrenpoche
Chercher ann rosman



 
 



Pour être informé des Mises à Jour, Abonnez-vous à l'Hebdo du RayonPolar
Indiquez votre Mail

Les réclames du RayonPolar

Pour votre publicité, contactez le site

Pub sur RayonPolar

Sur les 32200 pages du Site
chiffres Google Le jeudi 3 Novembre 2011







En accédant à ce site marchand par l'intermédiaire de ce lien vous soutenez financièrement le RayonPolar






Site dédié au Polar-Film-Série
Si vous entrez directement sur cette page,
Retrouvez ses nouvelles en ligne, ses critiques de polars, de films, de séries TV
Sa liste de revues et sa galerie de couvertures de polars anciens.
Visitez le Rayon Polar
Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les gros mensonges et les statistiques.
- Benjamin Disraeli (1804-1881), homme politique britannique















Pinterest
(C) Les textes n'engagent que leurs signataires
RayonPolar
Certaines illustrations de ce site sont des reprises des couvertures de la collection Néo et sont signées
Jean-Claude Claeys.

Reproduit ici avec son aimable autorisation
Pour visiter son Site
Pour acheter des originaux
Cliquez sur l'image
RayonPolar