Jeu sans joie de Mario ROPP


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MARIO ROPP

Jeu Sans Joie


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Mario ROPP




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Paris, en 1957. Myra Sorri, vingt-deux ans, vend des billets de la Loterie Nationale dans sa guérite, au coin du Boulevard Montparnasse. Son cœur balance entre deux hommes. Il y a Georges Moreau, employé d’un garage place Falguière, célibataire d’environ trente ans vivant avec sa mère. Et Francisco Lugo, dit Frisco, petit truand ami de Toni Sorri, le frère de Myra… Quand Paul Gervier, collègue antipathique de Georges, gagne quinze millions à la Loterie, Georges a envie de l’effrayer le soir-même. Une mauvaise idée selon sa mère et selon Myra, une blague infantile. Frisco a appris lui aussi le coup de chance de Paul Gervier. Avec Toni, ils le braquent à son domicile peu avant minuit. Avec cynisme, Frisco abat froidement Paul Gervier avant de repartir.

Georges Moreau arrive chez son collègue quelques minutes plus tard, armé pour lui faire peur, et le trouve mort. Entre-temps, la police a été alertée anonymement. Georges fuit par le toit de l’immeuble de Paul Gervier pour éviter les flics. Un peu plus loin, il tombe dans la chambre d’une jeune femme, Claire. Celle-ci est plutôt curieuse que choquée par l’intrusion nocturne de Georges. Même s’il sort pour aller expliquer l’affaire à sa mère, puis à son ami Maurice, il revient dans la chambre de Claire, la planque la plus sûre qu’il puisse espérer. D’autant qu’il a laissé des indices l’accusant sur le lieu du crime. Policier de la PJ, l’inspecteur-principal Frédéric Max est sur sa piste dès le lendemain matin.

Sans nouvelles de Georges, Myra a vite compris que c’est Frisco qui a tué Paul Gervier. Le policier Max interroge les employés du garage de la place Falguière, puis s’adresse à Myra (qui ne parle pas de Frisco), avant de questionner la mère de Georges. Chacun lui répète que Georges est un "brave type", pas un assassin, ce qui agace quelque peu l’enquêteur. Même l’ex-flic Mic Serrand, devenu détective privé, confirme cette impression d’innocence que donne Georges. Grâce à son copain Maurice, le fuyard contacte d’ailleurs Mic Serrand. Ce dernier approche Myra, convaincu qu’elle en sait bien davantage qu’elle ne le dit. Pour Georges et l’inspecteur-principal Frédéric Max, il ne suffit pas d’identifier le duo Frisco et Toni, il faudra sûrement les affronter, armes à la main…

(Extrait) “Marchant à quatre pattes, il alla jusqu’au bord du toit de l’immeuble. La maison suivante était plus basse d’un étage. Georges eut une grimace, puis découvrit des crampons de fer fixés dans le ciment. Il descendit cet escalier, fit quelques pas sur le toit plat et osa s’approcher de la pente, pas très abrupte, qui donnait sur la rue d’Odessa.

Il n’aimait pas beaucoup ça, mais il fallait pourtant trouver un moyen de quitter les toits. Les policiers pouvaient y monter d’un moment à l’autre et ce serait alors une belle corrida. Georges avait déjà vu ça au cinéma ; c’était drôle, bien sûr, mais très peu pour lui !

Des petites fenêtres avancées s’alignaient le long de la pente du toit, mais on ne pouvait voir si elles étaient ouvertes ou fermées. De plus, il y avait peu de chances que les chambres fussent inoccupées. Georges commençait à se sentir de plus en plus mal à l’aise. Et la présence de la rue, là en bas, l’attirait d’une manière dangereuse.”

De 1957 à 1983, Marie-Anne Devillers (1917-2007) publia environ cent romans policiers dans la collection Spécial-Police, sous le pseudonyme de Mario Ropp. Ce qui fit d’elle un des auteurs les plus prolifiques de cette collection, avec une moyenne de quatre titres parus chaque année. Sans doute ses livres avaient-ils un réel succès, mais certains auteurs du Fleuve Noir estimaient que l’éditeur abusait de la situation. “Jeu sans joie” est le premier titre de Mario Ropp publié au Fleuve Noir, en 1957.

On est encore dans le Paris de l’après-guerre, avec ses garages de quartier, ses bistrots d’habitués, ses guérites où se vendaient les billets de la Loterie, ses véhicules d’époque, sa population modeste – telle la famille de Myra. Une ambiance typique des polars d’alors, avec un petit voyou qui n’hésite pas à tuer. Pour l’anecdote, notons que la mère de Georges s’appelle Jane Moreau. C’est cette année-là que l’actrice Jeanne Moreau accède à une vraie célébrité grâce à son rôle dans “Ascenseur pour l’échafaud”. Un suspense agréable, qu’il n’est pas interdit de redécouvrir.

 

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