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JAMES PATTERSON |
Dernière EscaleAux éditions L'ARCHIPELVisitez leur site |
2635Lectures depuisLe mercredi 6 Janvier 2010
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Une lecture de |
Âgée de 45 ans, le Dr Katherine Dunne est chirurgien cardiologue à Manhattan. Son mari est décédé quatre ans plus tôt dans un accident de plongée, laissant une belle fortune à ses proches. Sa fille Carrie, 18 ans, est étudiante et dépressive. Son fils Mark, 16 ans, ne pense qu’à fumer des joints. Le petit Ernie, 10 ans, est le plus stable des enfants de Katherine. Elle s’est remariée à Peter Carlyle, brillant avocat new-yorkais. Cet été, elle espère ressouder l’esprit familial, grâce à une croisière de deux mois sur leur voilier. Peter Carlyle ne les accompagne pas. C’est l’oncle Jake, frère du défunt mari de Katherine, qui assure le rôle de skipper. Ce marin confirmé impose quelques règles aux enfants trop gâtés de sa belle-sœur. Dès le début, Jake interdit à Mark de fumer son herbe, et doit intervenir quand Carrie tente de se noyer. Puis, le bateau menaçant de couler, Jake doit colmater une voie d’eau. Pendant ce temps, l’avocat Peter Carlyle prend du bon temps avec sa jeune maîtresse, Bailey. Ancien des services secrets, un certain Devoux surveille de loin la croisière de la famille Dunne. C’est Carlyle qui lui a confié une mission, contre une forte récompense. Après une semaine de croisière morose, une tempête secoue le voilier, qui se retrouve bientôt sans radio de bord. À peine Jake et les Dunne ont-ils constaté des dégâts importants sur le voilier, que celui-ci est détruit par une explosion. Flottant dans leurs combinaisons de survie, ses enfants vont bien, Katherine est blessée à la jambe, mais Jake est salement touché. Approchés par un requin, ils récupèrent heureusement le coffre abritant le radeau de sauvetage. Leur disparition a été signalée, les secours sont en alerte. Mais on les cherche à une mauvaise position, trafiquée par Devoux. Peter Carlyle apprend la “mauvaise nouvelle”, et profite pour faire sa promo à la télé. Agent des services anti-drogues, Ellen Pierce éprouve une nette rancœur contre l’avocat qui défendit un trafiquant. Le comportement de Peter Carlyle l’intrigue, ne lui semblant guère peiné. Toutefois, son supérieur refuse qu’elle enquête à son sujet. Même quand elle produit une photo très intime de Carlyle avec Bailey. Les naufragés subissent un choc au décès de Jake, mais bientôt une île déserte est en vue. Ernie envoie un message de détresse dans une bouteille. De leur côté, les garde-côtes cessent leurs recherches quand un gilet de sauvetage brûlé indique que le voilier a explosé. L’avocat s’imagine déjà héritant de la fortune de Katherine. Par miracle, le message envoyé par Ernie est découvert. L’officier Tatem ne tarde pas à relancer les secours. Avisés de ce fait nouveau, Peter Carlyle et Devoux doivent repérer les survivants avant les garde-côtes. L’avocat se rend aux Bahamas, non loin de la zone où ils doivent se trouver… Croire que tout est dit dans ces quelques lignes, ce serait mal connaître les histoires de James Patterson. Comme dans chacun de ses romans, c’est un feu d’artifice de péripéties mouvementées et de fréquents rebondissements qui attend les lecteurs. Précisons que l’auteur évite, dans ces mésaventures d’une riche famille de Manhattan, de parodier Robinson Crusoé. La première grande qualité de ce romancier, c’est la fluidité de sa narration. Il ne cherche pas à noircir le mystère, à imposer une inutile lourdeur tortueuse. Quelles soient périlleuses, criminelles ou drolatiques, les situations sont claires, la position de chaque personnage étant bien établie. Un “méchant” se doit d’être cynique, par exemple. Ce qui n’empêche pas de nous offrir des surprises. Patterson est un orfèvre en matière de tragicomédie à suspense. Il le prouve une fois encore avec ce savoureux récit.
Traduit de l’américain par Philippe Hupp Certains prétendent que les livres de James Patterson sont formatés, écrits pour devenir des best-sellers, c’est peut-être vrai, mais sans une once de talent, un roman ne pourrait pas se vendre comme des petits pains malgré tout le talent promotionnel des éditeurs. Ecriture facile, oui, mais il est parfois compliqué de s’en tenir au sujet verbe complément et ne pas sombrer dans des digressions sans fin, des phrases à rallonges, des passages oiseux, comme je le fais en ce moment. En réalité James Patterson est efficace, ce qui attise la jalousie de certains. Dès les premières pages, le lecteur est happé et il ne peut plus lâcher le livre qu’avec regret, impatient de connaître la suite. Est-ce pour cela que les chapitres sont si courts, qu’à tout moment dans le métro par exemple on peut arrêter la lecture et la reprendre sans être obligé de revenir en arrière. Et James Patterson ne manque pas d’imagination non plus, un atout supplémentaire. Katherine, docteur et veuve de son état, décide de prendre deux mois de vacances, afin de se ressourcer et détendre l’atmosphère familial. Deux mois à bord du yacht Famille Dunne, avec ses trois enfants, Carrie, 18 ans limite anorexique, Mark, 16 ans adepte de drogues dites douces et Ernie, dix ans, perpétuel affamé, plus Jake, son beau-frère, le frère de Stuart, le mari de Katherine décédé lors d’une plongée sous-marine. La tension qui règne entre les trois gamins joue sur les nerfs de Katherine qui souhaiterait que cette croisière leur permette de reconstituer la cellule familiale. Les enfants n’ont jamais accepté le remariage de leur mère avec Peter Carlyle, un avocat réputé. Ils ne supportent pas leur beau-père, un sentiment qui envenime leurs relations avec leur mère. L’expédition débute sous de mauvais auspices. Carrie tombe à l’eau, un suicide avorté grâce à la présence d’esprit de Jake. Un incident de parcours suivi d’un autre, moins anodin. Une avarie d’eau dans la salle des machines. Une réparation de fortune est effectuée et la croisière pourrait continuer sans un nouvel incident, cette fois nettement plus grave. Alors que la petite famille batifole dans l’eau, seul Jake étant resté à bord, le bateau explose. Jake est récupéré inanimé, profondément brûlé. Heureusement la caisse de survie flotte et ils peuvent s’installer dans un radeau non sans avoir auparavant été sérieusement inquiété par un requin. Et comme si ces ennuis ne suffisaient pas, la balise de détresse détourne les sauveteurs du lieu de l’accident en fournissant des renseignements erronés. La galère totale organisée afin de les éliminer, corps et biens. Les rebondissements s’enchainent tels les grains, quelques uns plus gros que les autres, d’un chapelet. Et du départ de la famille pour une croisière qui ne s’amuse pas, en passant par un naufrage sur une ile déserte, jusqu’au procès au cours duquel les avocats s’en donnent à cœur joie dans la mauvaise foi, il n’existe aucun temps mort. Et les différents protagonistes de ce roman ne manquent pas de sel (marin) mais ceux-là je vous laisse les découvrir. Vous ne serez pas déçus. |
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