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CLAUDE PICQ |
L’empathe Fait Patte De VeloursAux éditions SKAVisitez leur site |
547Lectures depuisLe vendredi 3 Aout 2024
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Une lecture de |
Le message ne souffre pas la discussion et qu’importe que l’on soit mercredi et qu’il ait la charge de son fils Alexy : « Marchais, prenez le métro et filez au commissariat du 4ème. » Et c’est ainsi que l’auxiliaire de police traverse la Seine par le pont d’Austerlitz en direction du commissariat du 4ème où l’attend « la commandante Béatrice Mauny, patronne de la boutique du boulevard Bourdon » qui se retrouve avec un cadavre sur les bras, un cadavre qui aurait pu échoir aux gars du 12ème si le corps n’avait pas surnagé de ce côté-ci du bassin de l’Arsenal. Mais qui est cet auxiliaire de police auquel fait appel la commandante Bea (pour les intimes ?) ? C’est une sorte de profileur, mais un profileur du ressenti, un être doué d’empathie, un type capable de percevoir les émotions qui flottent en un lieu, autour d’une scène de crime bien après que celui-ci ait été commis. Pour autant, il n’est doué d’aucun don de télépathie, ce qui à n’en pas douter l’aiderait à comprendre la psychologie de Béatrice, pour qui il a un certain faible, faible qui ne semble pas réciproque. Claude Picq nous invite à emboiter le pas à L’Empathe, son personnage particulièrement original, qui traine sa solitude en nourrissant de vains espoirs. Ainsi nous déambulons autour du port de plaisance de l’Arsenal, qui relie la Seine au canal Saint-Martin et le long des quais en travaux. Nous naviguons sur les eaux du bassin et croisons quelques mariniers avant d’enfiler la rue Daval et le Cour Damoye ou de nous éloigner boulevard Richard-Lenoir pour évoquer son marché aux primeurs. Et au sortir de cette promenade parisienne, force est de constater que la balade est une réussite au point que plus d’un d'entre nous aura à cœur de l’entreprendre « pour de vrai ». |
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