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ALAIN PARIS |
Le Dieu De La GuerreAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
535Lectures depuisLe mercredi 14 Janvier 2021
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Une lecture de |
Collection Anticipation N°1671. Editions Fleuve Noir. Parution février 1989. 160 pages. ISBN : 2-265-04051-7 Un coup de barre ? Arès et ça repart… 1968. Michael Anderson, un Américain qui fête ses vingt-quatre ans, fait partie des Long Range Reconnaissance Patrol, une troupe d’élite. Il est déposé en pleine jungle cambodgienne, nanti d’antidépresseurs, d’amphétamines et d’un armement conséquent. Sa rencontre avec une patrouille de Nord-Vietnamiens se solde par quelques morts mais aussi par une fuite qui le fait trébucher dans un des pièges mortels disposés à dessein par l’ennemi. Son réveil n’est pas aussi douloureux qu’il le présumait. Alors qu’il pensait se retrouver dans une geôle ou un hôpital vietnamien, son retour à la vie s’effectue dans un paysage qui lui est inconnu. Une espèce de yéti l’engage à le suivre et c’est avec stupeur qu’il se voit convoqué par une étrange assemblée. Zeus, Aphrodite, Dionysos et quelques autres personnages composent cet aréopage incongru. Onze des Dieux de l’Olympe, de la Grèce antique, lui proposent l’immortalité. En échange il doit retrouver Arès, le dieu de la guerre, et le ramener auprès de ses compagnons. Mais Arès voyage dans le temps et participe à différents conflits. Le reproche qui lui est fait est d’en détourner le court logique. La mission de Michael Anderson n’est guère aisée. Mais au fait, cette mission ne cache-t-elle pas un piège ? Et l’immortalité qu’on lui fait miroiter n’est-elle pas un leurre ?
Alain Paris, dont on n’aura pas oublié l’excellente décalogie consacrée au Seigneur des Runes, nous offre avec ce Dieu de la guerre un trop court roman, mi-fantastique, mi mythologique, qui aurait demandé à être plus dense, plus étoffé. Comme si Alain Paris était pressé de remettre son manuscrit à son éditeur qui l’avait déjà programmé. Si l’épilogue laisse sur sa faim, on peut penser que Michael Anderson est en proie à des visions fournies par l’absorption des antidépresseurs et amphétamines, et qu’il se trouve dès lors dans une phase onirique. Quoi qu’il en soit, ne boudons pas trop afin de ne pas gâcher notre plaisir ! |
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