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FRANCIS PORNON |
Les Mystères Detoulouse ; De Rose Et De NoirAux éditions TDO |
601Lectures depuisLe vendredi 28 Novembre 2020
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Une lecture de |
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Pour la promotion de son roman, Rénat de Saint-Hilaire envisage d’organiser des séances de lecture publique. Fleur Cerda, une jeune comédienne de 40 ans sa cadette, a accepté d’être la récitante. Et ce soir Rénat de Saint-Hilaire rend visite à Fleur afin de procéder aux ultimes lissages. Mais à quelques pas de la maison de Fleur, Rue Adolphe Coll, dans le quartier Saint-Cyprien, un squat est la proie des flammes. Une paire d’heures plus tard, lorsque Rénat de Saint-Hilaire repasse devant la bâtisse ravagée par l’incendie, il ne peut s’empêcher de pénétrer dans les ruines calcinées et inondées. Peut-être n’aurait-il pas dû, peut-être aurait-il mieux fait de passer son chemin. Il aurait ainsi évité de découvrir parmi les décombres un corps carbonisé. Le lendemain, alors qu’il se rend de nouveau chez Fleur, il ne peut s’empêcher une nouvelle fois de s’introduire dans le squat. Et ainsi, d’y dénicher un bien étrange manuscrit enserre dans sa couverture métallique. Un manuscrit que d’aucuns nomment un incunable. Tels sont les événements qui vont conduire une petite troupe hétéroclite à se lancer sur la piste des incendiaires, piste où ils croiseront nombre d’individus peu recommandables : pseudo adepte de secte venue d’Europe centrale, véritables trafiquants, exploiteurs de la misère drainée par la cohorte des réfugiés, zélateurs de l’irrationnel, fervents praticiens de l’ultra droite. Mais l’auteur, Francis Pornon, ne convie pas uniquement son lectorat à emboiter le pas à ses enquêteurs occasionnels, il l’invite aussi à écouter battre le cœur de Toulouse qu’irradie la Garonne. « Une fleur de corail que le soleil arrose C'est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose » Cette ville qui palpite des lointains tumultes des guerres de religion, d’un Calas qu’on assassine, de résistants qu’on torture dans les caves de la Gestapo, du souvenir de ses réfugiés fuyant la soldatesque franquiste, de ces Pénitents Bleus extirpant l’hérésie… mais aussi et qu’il en soit loué de ses troubadours vantant l’Amor… « Ô mon paîs, ô Toulouse, ôhooo Toulouse » |
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