les tambours du vendredi saint de Maurice PERISSET


Les Tambours Du Vendredi Saint PERISSET408

MAURICE PERISSET

Les Tambours Du Vendredi Saint


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Le jeudi 20 Fevrier 2020

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Maurice PERISSET




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Collection Dossiers du Quai des Orfèvres. Editions du Rocher. Parution 13 juin 1991. 250 pages.

ISBN : 978-2268011691

En espérant qu’ils ne vont pas importuner les oreilles sensibles des néo-ruraux !

Tous les Vendredis Saints, à Vars-les-Thermes, petite station thermale du Vivarais, une troupe d’amateurs joue la Passion du Christ et organise une procession qui mène de l’église au calvaire.

Le commissaire Jardet et son fils Raphaël, accompagnent la tante Alberte. Tandis que Raphaël filme la procession, Jardet est intrigué par l’interprète du rôle de la Vierge, Marie Burzet, qui semble apeurée avant de s’écrouler, mortellement atteinte par une arme à feu. Elle est la cinquième victime en quatre ans, aussi Jardet — dont on a pu suivre quelques-unes des aventures, notamment dans Le banc des veuves et Pieds et poings liés — ne peut s’empêcher, avec Raphaël, de s’immiscer dans cette affaire et le commandant de gendarmerie n’y voit aucune objection. Coïncidence, toutes les victimes faisaient plus ou moins partie de la troupe de théâtre amateur.

Raphaël assiste aux répétitions d’une pièce due à un jeune auteur local, Christophe. Marie devait tenir un petit rôle et il faut songer à la remplacer. Mais les trois prétendantes au rôle reçoivent des lettres de menaces. Jardet enquête auprès des proches, des parents, des amis des précédentes victimes et ressent des réticences dans chacun des entretiens. L’une des victimes, Valérie, a été retrouvée étranglée au fond d’un puits. Alain, en voulant éviter un camion, n’a pas survécu à un accident de moto, son engin ayant été saboté. Caroline est morte noyée, meurtre déguisé en suicide quand elle a échappé à la secte dont elle faisait partie.

Au cours d’un concert en plein air, le commissaire est alerté par un étrange manège entre Christophe et Irène Lacoste, la mère de Caroline à qui un inconnu vole son sac à main. Jardet continue ses investigations officieuses chez Karsen, un riche olibrius chez qui a été découverte la quatrième victime, un adolescent mort, apparemment, d’hydrocution, qui n’a pu être identifié. Karsen lui aussi a reçu des messages d’intimidation. Le sac d’Irène est retrouvé et Jardet s’intéresse à son contenu, un petit carnet noir appartenant à Alain sur lequel figurent notamment les adresses des parents des victimes. En compulsant les programmes subtilisés par Raphaël dans les archives du théâtre, Jardet apprend que l’avant-dernière pièce programmée, mais non jouée, était signée Cyrille de Vilars qui voulait absolument que son protégé, Sébastien le noyé, joue le rôle principal, ce qui n’arrangeait pas les affaires de Christophe, selon les propres dires du metteur en scène-auteur local.

Dans un garage que louait Marie, Jardet et les gendarmes mettent la main sur une vieille machine à écrire, des bristols vierges, similaires aux lettres de menaces, des lettres écrites par Valérie à Alain et des dossiers, des coupures de presse relatant les crimes ainsi que la robe jaune que portait Caroline lors de sa fuite de la secte. Puis, Raphaël surprend dans les coulisses du théâtre une conversation édifiante entre de Vilars et Christophe, de laquelle il ressort que Sébastien se serait noyé accidentellement. Il aperçoit également une silhouette féminine cachant un objet : un revolver qui pourrait être l’arme du crime ayant servi à supprimer Marie.

Partant d’une mise en scène peu commune, cette procession religieuse sous forme de chemin de croix, Maurice Périsset nous invite à nous plonger dans le cœur et l’âme d’une petite ville et à démêler le vrai du faux.

Ou plutôt à faire la part du dit, pas toujours explicite, du non-dit qui recèle dans ses silences ou ses sous-entendus, plus de messages que d’explications laborieuses.

Chacun des protagonistes se retranche derrière un mur de silence, de fausse pudeur, comme les commères qui ferment leurs fenêtres et ne peuvent s’empêcher de regarder à travers les interstices des lames de bois de leurs volets.

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