|
![]() |
IAIN PEARS |
Le Comité TizianoAux éditions 10:18 |
1388Lectures depuisjour de sa mise en ligne
|
![]() |
Une lecture de |
![]() |
Le comité Tiziano est un organisme chargé par le gouvernement de recenser les œuvres du Titien. D’éminents spécialistes internationaux du monde des arts siégent dans ce comité dont les locaux sont situés à Venise. Mais les activités de ce comité ne se cantonnent pas seulement à la rédaction d’un catalogue, il a aussi en charge l’authentification des tableaux de Titien. Activité des plus délicates et des plus périlleuse puisque du jour au lendemain le possesseur d’une obscure toile, à la valeur incertaine, se révèle être le propriétaire d’un tableau à valeur indiscutable. Pour les membres du comité, la vie, même si elle n’était pas exempte de mesquinerie, était douce et paisible dans cette ville de rêve jusqu’au jour où le vieux jardinier des Giardinetti Reali découvre au milieu d’un parterre de lys, le cadavre du professeur Louise M.Masterson, tenant dans une main quelques fleurs et une petite « croix. En or. Accrochée à une chaîne en argent ». Pour le chef de la police locale (les carabiniers), le commissaire Alessandro Bovolo l’affaire est entendue « il s’agit sans doute d’un simple vol qui a mal tourné (…) ce n’est pas un crime commis par un Vénitien, de toute évidence. Plutôt par un Sicilien, ou quelque autre étranger, à n’en pas douter. » Le général Taddeo Bottando, dont le service s’occupe des affaires ayant trait à l’art, décide de dépêcher sur place sa plus « ravissante collaboratrice » Flavia di Stefano. Sa mission est simple : entrer en contact avec les autorités locales, interroger rapidement quelques membres du comité, rédiger un rapport et regagner Rome avant la fin de la semaine. Le général Taddeo Bottando ne se préoccupe que du prochain vote du budget et de la survie de son service, que certains rêvent de voir disparaître. Une fois sur place Flavia di Stefano ne se contentera pas de rédiger un rapport. Intriguée par la présence de la croix en or auprès de la victime, elle ne se satisfera pas de la thèse officielle, « Ca doit avoir une certaine valeur. J’aurais cru qu’un voleur s’en serait emparé. ». Et quand un second cadavre est retrouvé, sa conviction est faite : quelque chose de grave se trame autour du comité Tiziano. L’enquête de Flavia di Stefano nous promènera dans Venise, le long de ses canaux et du mystère de leurs courants, nous révèlera les joyaux artistiques de la ville, pour finalement se résoudre dans un tableau. Le Comité Tiziano est un polar qui aurait été passionnant si l’auteur ne s’était pas obligé à parsemer son récit de tous les stéréotypes de l’italien, certainement pour faire couleur locale. |