PIERRE POUCHAIRET

Le corps d’une jeune femme est retrouvé dans le quartier arabe de Jérusalem-Est. Sans attendre son identification, les juifs ultraorthodoxes désignent les Arabes comme les coupables du tabassage à mort qu’elle a subi.
Mais l’identité de la victime semble infirmer cette hypothèse. Elle n’était pas Israélienne, mais Anglaise et travaillait pour Europ à Ramallah.
Ramallah. Dany et Guy, deux flics israéliens, sollicitent l’aide de Maïssa, une jeune policière palestinienne, fille d'un ancien ministre d'Arafat.
Et l’affaire se complique lorsqu’un jeune Palestinien est kidnappé par un groupe d’ultraorthodoxes. Et elle se complique encore plus quand une jeune française, membre de la mission d'assistance EUPOL de Ramallah est à son tour kidnappée, probablement par un groupe lié à EI.
Mais peut-être que ces enlèvements et ce meurtre n’ont aucun rapport entre eux ?
Tout est possible sur les terres des Patriarches y compris l’intrusion du sordide…

Pierre Pouchairet invite les lecteurs à une immersion au cœur du conflit israélo-palestinien. Trempant une plume courageuse dans une encre à forte teneur d’humanisme, il refuse de désigner un responsable des embrassements qui secouent régulièrement la région. Pour autant il ne renvoie pas dos à dos les deux peuples, mais les place côte à côte, voire main dans la main, ne serait-ce qu’un instant «  à attendre que le feu passe au rouge pour traverser ».
Est-ce à dire que Pierre Pouchairet serait un optimiste quelque peu niais ? Que nenni ! Son optimiste s’enracine solidement dans un profond pessimisme. Et s’il ne désigne aucun coupable à l’imbroglio meurtrier qui règne sur ces terres, il en connait les acteurs : les intégristes des deux camps et ceux qui tirent un profit à court terme de leurs actions. 

Aucun coupable ? Pourtant, la jeune Anglaise a bien été assassinée et la jeune Française kidnappée ! Et si la nationalité du meurtrier de cette fiction renvoyait à l’un des acteurs historiques de cette situation réelle ?