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GILDA PIERSANTI

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Gilda PIERSANTI




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

La policière italienne Mariella De Luca séjourne durant quelques semaines à Oxford, pour se perfectionner professionnellement. Son ami l'inspecteur Mark Farrell est chargé d'une enquête sur le braquage d'un transport d'œuvres d'art. Les deux chauffeurs ont été tués, et la responsable de l'exposition enlevée. Mariella est convaincue que c'est cette Cristina d'Elia qui était la seule cible, d'autant que les œuvres n'ont pas été volées. D'ailleurs, elles seraient invendables. Mais l'Italienne ne peut rester plus longtemps dans la Vallée de la Tamise, car sa coéquipière Silvia la réclame à Rome. Un cas très médiatisé d'enlèvement d'enfant agite leur pays en cette toute fin du mois d'août. C'est en suivant l'émission de télé italienne "Missing", que Mariella commence à collecter les infos sur ce kidnapping.

Alice de Romanis est âgée de douze ans et onze mois. Elle habite avec son père Ugo, un commerçant très occupé, et sa belle-mère Flora, qui ne se soucie aucunement d'Alice. La disparue fréquentait assidûment la maison des Dionisio. Le père, Italo, est veuf et retraité depuis quelques temps. Ex-employé, il a un parcours d'honnête homme, exploitant avec succès depuis sa retraite des terrains agricoles non loin de Rome. C'est sa fille Jessica, vaguement étudiante, âgée de vingt-deux ans, qui avait "adopté" la jeune Alice. Dont elle s'occupait un peu comme d'une poupée, lui apprenant à son montrer plus féminine. Mirko Viola, le petit-ami de Jessica, aimait bien Alice, lui aussi. S'il n'est pas toujours fidèle à Jessica, un peu caractérielle envers lui, il ne semble pas avoir été attiré par l'adolescente.

Coup de théâtre en direct à la télévision : Italo Dionisio avoue implicitement avoir enlevé Alice. En réalité, ses propos restent assez confus. Capable de détailler le kidnapping, Italo évoque un rêve, sans être précis sur l'identité du coupable. Il parle d'une “grotte sacrée” où serait caché le cadavre d'Alice, avant d'y conduire la police. L'endroit est à proximité de sa propriété agricole. En effet, le corps de l'adolescente s'y trouve : elle a été étranglée, peut-être violée. Jessica s'est bien vite autoproclamée porte-parole de l'univers d'Alice, omniprésente sur les chaînes de télé, maîtrisant ses interventions. Silvia, la coéquipière de Mariella, ne doute pas un instant qu'Italo soit un pervers et un criminel. Préférant démêler le vrai du faux dans le témoignage du suspect, Mariella n'en est pas convaincue du tout.

Explorer la page Facebook d'Alice n'est pas une sinécure car elle y était très active, même si ça ne révèle pas d'indice capital. La petite fâcherie entre Jessica et Alice précédant sa disparition n'est pas forcément significative. Que Mirko Viola ait offert une poupée Barbie à la victime, non plus. Pourtant Jessica pourrait penser le contraire, voire s'en servir contre son petit-ami. Mariella rend visite à Italo, emprisonné à Regina Cœli. Peu après, avec son mentor le commissaire D'Innocenzo, Mariella enquête sur un suicide qui relance l'affaire…

La vie de Mariella De Luca compte encore une saison meurtrière supplémentaire, avec ce “Wonderland” dans le décor romain cher à l'auteure. Le “Pays des merveilles” d'Alice, qui s'est peut-être prise trop tôt pour une jeune adulte, à l'instar de beaucoup de gamines de son âge, n'était probablement pas si parfait. Quant à l'univers de la poupée Barbie, il n'est idéal que dans l'imaginaire des petites filles. En franchissant sans précaution certaines étapes, il arrive que l'on pénètre dans un monde nettement moins bienveillant, voire monstrueux. Le manque d'affection et de repères n'est pas sans conséquences.

Il n'est pas indispensable d'avoir lu les précédentes enquêtes de Mariella pour apprécier ce titre. D'autant que l'on note très rapidement l'atout principal de l'histoire : sa remarquable souplesse narrative. En effet, non seulement la structure du récit évite les temps morts, mais la réflexion personnelle (et même introspective) de Mariella est en harmonie avec ses faits et gestes. La policière s'immerge dans ses investigations, pourrait-on dire. Si sa collègue Silvia va "au plus simple", l'enquêtrice discerne la complexité du dossier. C'est un roman policier fluide et captivant, avec sa part de psychologie, dans la belle tradition du genre, que nous propose Gilda Piersanti avec “Wonderland”.

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