noir duo de Sylvie miller PHILIPPE WARD


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SYLVIE MILLER PHILIPPE WARD

Noir Duo


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Le lundi 14 Juillet 2014

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Sylvie miller PHILIPPE WARD




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Un ouvrage sympathique et atypique.

Certains objecteront qu'il ne s'agit que d'un recueil de nouvelles. Certes. Mais Sylvie Miller et Philippe Ward œuvrent, en solo ou en duo, jouant tout aussi bien dans le domaine du fantastique, de l'angoisse, du suspense, du merveilleux, de l'émotion, de l'humour ou de l'érotisme léger. Seize nouvelles dans lesquelles les deux auteurs laissent la bride à leur talent et ils en profitent pleinement, sans contrainte, sauf celle de faire plaisir aux lecteurs.

Dans la première de ces nouvelles écrite conjointement, Le mur, Marie peine à boucler son budget. Elle a beau calculer, compter, rogner, vérifier, une facture est toujours présente sur la pile pour rompre l'équilibre comptable. Alors elle fixe le mur blanc devant elle, semblant y chercher l'inspiration à défaut d'un trésor. Pourtant, justement un trésor y est caché, sous la forme d'un visage qui la regarde narquoisement tandis que le mur blanc tremblote, vibre, ondule. Elle est seule, son mari l'ayant abandonnée quelques années auparavant, ne supportant plus sa frigidité. Alors Marie ressent des phantasmes, à moins que ne ce soit que la réalité qui prend en gage son corps.

Sylvie Miller a écrit L'ombre en hommage à un ami atteint de myopathie et met en scène François qui, toutes les nuits est en proie à des cauchemars récurrents. Il se voit marchant sur une route pavée, ou au milieu des bois, les arbustes le ralentissant et l'égratignant, et surtout une ombre noire le suit, se colle à ses pieds, le freinant. Il ressent des difficultés à respirer, ses jambes s'engourdissent. Il vit depuis plus de quatre ans dans une base martienne en compagnie de quelques autres collègues et sa sœur Sarah.

Revenons sur terre et immergeons-nous dans Les vignes du Seigneur de Philippe Ward. Patricia est l'une des rares femmes œnologues françaises et elle travaille dans un château du Bordelais. Elle est interloquée devant une bouteille vin blanc qui ne porte aucune étiquette mais au contenu limpide et jaune d'or. Un coursier a apporté le flacon au concierge, a demandé à ce qu'il soit mis au frais et puis c'est tout. Pas de marque distinctive sur la bouteille ni sur le bouchon d'une qualité exceptionnelle sauf que cette bouteille ressemble à s'y méprendre à une bouteille utilisée dans la région. Alors après l'avoir débouchée, elle sent, hume, renifle, elle verse délicatement le précieux nectar dans un verre, trempe ses lèvres et déguste une petite gorgée de liquide. Pas de doute, il s'agit d'un Sauternes millésimé, probablement année 1922, une année exceptionnelle. Seulement il y a un arrière petit goût qui l'intrigue. Alors elle continue sa dégustation avidement. Elle ne s'en empêcher, n'arrivant pas à définir quel est cet arrière goût qui perdure sur ses papilles.

Seize nouvelles donc, certaines ayant déjà été publiées, disséminées dans des revues parfois confidentielles, d'autres étant inédites. Et rassembler dans un seul ouvrage des textes éparpillés à gauche ou à droite, ceci sans aucune connotation politique, c'est reconnu d'utilité publique.

Voilà pour le côté sympathique. Et comme vous suivez, vous me demandez immédiatement : et le côté atypique ?

Oh, pas grand chose, juste une petite réunion d'amis pour signer les préfaces. En réalité ils sont 113, oui cent-treize, à avoir écrit un petit mot, quelques lignes, une page ou plus, dans un ton plus ou moins humoristique, poétique ou graphique. De A comme Andrevon, à W comme Wintrebert, ils sont venus, ils sont tous là, les célèbres, les inconnus, les romanciers, les chroniqueurs, les amateurs, les vrais, les copains d'abord. Même votre serviteur, qui a essayé de jouer avec les mots, comme à son habitude, mais sans grand effet, écrasé par la concurrence. Rien qu'à eux seuls, je ne me compte pas, les 112, cent douze, autres préfaciers, rendent un hommage sincère à leur consœur et confrère et rien que pour cela, cet ouvrage devient indispensable. Et comme on ne peut pas se quitter sans un bon dessert, une copieuse postface est proposée, signée Artahe, l'Ours pyrénéen.

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