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GEORGES PIERQUIN |
Le Mort Avait Les Ongles En DeuilAux éditions VAUGIRARD |
1698Lectures depuisLe lundi 29 Juillet 2013
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Une lecture de |
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Un gamin qui se fait virer de l’école pour indiscipline et qui, pour s’amuser, passer le temps, trouvant dans sa poche un reliquat de craie dessine sur le portail d’une villa un cercle et à l’intérieur une étoile à cinq branches, voilà peu de choses pour faire basculer le destin d’un pauvre chemineau. Et l’occasion pour Jean-Pierre Beaumont de s’évanouir dans la nature. Arthur Bégoud parcourt la France à pieds, c’est son plaisir. Et lorsqu’il aperçoit sur le portail ce dessin enfantin, il croit qu’il s’agit d’un signe de reconnaissance, indiquant que la maison est accueillante et la table abondante. Pour être accueilli, il l’est et d’une manière affable même. Mais il terminera son existence dans les vêtements et avec l’identité de Jean-Pierre Beauchamp, au fond d’un ravin. Un meurtre camouflé en accident mortel de la circulation. Mais les gendarmes ne sont guère convaincus, surtout un petit jeune, avide de promotion et à la méfiance affûtée. Ils annoncent la triste nouvelle à Sylvia qui ne réagit pas en veuve éplorée. Le ménage était château branlant et en prime une assurance-vie conséquente aurait pu donner des idées à la jeune femme. Sylvia n’entend pas se faire marcher sur les pieds par les pandores et appelle à la rescousse le commissaire Otttavioni et son équipe d’anti-gangs. C’est ainsi que les policiers de choc retrouvent une vieille connaissance, enfin pas si vieille que ça, et dont les aventures ont été narrées dans Les Aigles d’Egletons (même collection N° 41) et dans C’est sympa de m’avoir tué (Anti-gangs N°55). Le monde est vraiment petit ! Georges Pierquin est un vieux routier, sympa, de la littérature policière, et il travaille en artisan consciencieux, dont la seule obsession est de satisfaire ses lecteurs. Des intrigues solides, habilement construites, une bonne dose d’humour et pour sacrifier à la mode un zeste d’érotisme. Une recette simple pour écrire des romans qui n’obtiendront jamais le Goncourt mais ne s’avèrent jamais ennuyeux.
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