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FRANCIS POLITZER |
Tant Qu'il Viendra...Aux éditions LIV EDITIONSVisitez leur site |
1530Lectures depuisLe mercredi 14 Juin 2006
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Une lecture de |
Sean est un activiste d’Irlande du Nord venu se mettre à l’abri en Bretagne, à Kerhuen. Logeant chez Mme Stanguennec, il remarque immédiatement sa jeune employée. Marie, 22 ans, lui semble méfiante et même étrange. Elle vit avec son père Joseph, qui a sombré dans l’alcoolisme depuis que sa femme les a quittés. Le reste de la population locale n’est pas plus liant que Marie. A part un artiste peintre, plus tourmenté qu’il ne parait. Au cœur du splendide paysage des environs, Sean découvre une usine à l’abandon. Personne ne lui explique pourquoi ces forges du vallon sont dans cet état. Une nuit, Sean voit Marie déposer des roses dans les bureaux saccagés de l’usine. Bien qu’il l’ait un peu apprivoisée, Sean ne peut l’interroger. Il imagine un rituel sorcier, comme il en a vu des signes autour du village. Il s’avoue amoureux de Marie, jaloux d’autres hommes. Sa logeuse souhaiterait qu’il envisage l’avenir avec elle, qu’il lui donne le goût du bonheur. S’informant sur les forges, Sean apprend qu’elles appartenaient au dictatorial Le Pallec. Son fils Gilles était plus social, mais il est décédé. Marie offre à Sean une parenthèse, entre tendresse et fragilité. L’Irlandais apprend que Marie fut la fiancée de Gilles Le Pallec. Elle reste fidèle à sa mémoire. De très curieux évènements vont bientôt se produire, effrayant Sean... On pouvait craindre que ce « suspense romantique » se contente d’un vague mystère, s’appuyant sur la psychologie de la relation Sean / Marie. Si cet aspect est effectivement important, l’auteur y ajoute une vraie enquête. Le contexte « taiseux » n’aide guère Sean. Et puis survient l’incroyable scène nocturne, où la légende rejoint la réalité. Ce cocktail d’amours contrariés, de faits dramatiques, et de mythes encore vivaces ne manque pas de charme. Cette histoire insolite s’avère plutôt originale. |