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BERNARD PASOBROLA |
Mortelle HôtesseAux éditions LA VIE DU RAILVisitez leur site |
2250Lectures depuisLe samedi 9 Avril 2011
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Une lecture de |
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Des passagers décèdent de mort pas tout à fait « naturelle » à bord du TGV Paris-Londres. Un homme est kidnappé dans une clinique de thérapie génique près de Genève. Un virus inconnu cause une épidémie de cécité à Anvers. Les militantes d’une ONG lancent une campagne de presse qui s’achève par une sanglante tuerie dans un hôtel de Londres. « L’Hypothèse de Katz de Bernard Pasobrola donne le frisson. Son suspense nousinterdit de le lâcher un instant. Ce roman noir est excellent. » « Un thriller scientifique sur le ton d’un hallucinant vaudeville familial. » « Remarquable et prenante fable scientifico-humoristico-policière à clés,L’Hypothèse de Katz confirme le talent d’un écrivain authentique à l’inspirationoriginale. »
Pour cet homme, ce sera ultime voyage : lorsque le train arrive à destination, il est mort… d’un arrêt cardiaque.Pour Nora Katz, ce ne sera qu’une étape dans sa quête… Et lorsque Meyer lui révélera le fragment de vérité qu’il connait, ses recherches emprunteront de nouveaux sentiers, qui traverseront l’Europe. Mais l’histoire avait commencé bien avant cet épisode ferroviaire et cette mort n’était que l’aboutissement d’un imbroglio international aux relents de guerre économique.En fait, tout avait commencé… difficile à dire où tout avait commencé, difficile à dire qui avait commencé ! Ce que savait Richard Meyer pouvait se résumer à quelques informations parues dans la presse et aux quelques suppositions qu’il avait échafaudées au cours de son enquête pour le compte d'une officine privée dirigée par un ancien ministre. Un virus avait causé une épidémie de cécité dans les milieux diamantaires à Anvers.Nora Katz travaillait dans le laboratoire de thérapie génique qui avait mis au point ce virus, son père et elle avaient été infectés, mais l’un et l’autre s’étaient révélés immunorésistants.Les uns, ceux qui avaient commandité le virus, recherchent activement Humbert Katz pour le tuer ; les autres, ceux qui étaient victimes du virus le cherchent pour qu’il nettoie les diamants contaminés.Et chacun va le retrouver, comme chacun va kidnapper un Richard Meyer manipuler par tous, jusqu’au moment du massacre qui clôturera la campagne anti-diamantaire d’une ONG
Bernard Pasobrola, nous offre avec cette « Mortelle hôtesse », un thriller médical impitoyable et nerveux comme son écriture, haletant comme les tourbillons secrets du sanglant conflit économique qu’il décrit, sans temps mort, mais avec juste ce qu’il convient de cadavres.
Dans cette histoire plus complexe qu’un nœud de réseau ferroviaire, le lecteur que je suis était un peu perdu au départ. Les gares de triages, les aiguillages nombreux m’ont parfois fait perdre le fil des rails. Pourtant je me suis laissé bercer, bien installé dans un fauteuil douillet de première classe, en évitant toutefois une boisson rafraîchissante, on ne sait jamais, et au fur et à mesure que le voyage littéraire se poursuivait mon esprit trépidait au rythme des roues, m’arrêtant à quelques gares afin de laisser reposer la motrice neuronale. Puis je repartais pressé d’arriver au terme du voyage. Et cette arrivée fut un éblouissement, un concert, non de chevaux-vapeurs mais de vaches en folie, une scène très visuelle dans un déchaînement désordonné et bruyant digne d’une corrida, les armes à feu remplaçant les banderilles. Meyer cite volontiers Clausewitz, et cela donne parfois des répliques dignes d’Audiard : « Clausewitz… ? Connais pas… C’est un général prussien mort en 1831. Il a écrit un livre de stratégie remarquable. Lénine l’admirait énormément… Lénine, ça vous dit quelque chose… ? Bien sûr… C’est une marque de surgelés sibériens… ». Bernard Pasobrola pratique un humour caustique, à froid, efficace : Il était si blême que ses yeux ressemblaient à deux fruits de mer avariés posés sur une couche de givre. Quelques mots sur l’auteur : Bernard Pasobrola est né à Alger. Cadre d’une société du groupe Bertelsmann dont il dirige la librairie de Grenoble, il est délégué en Belgique pour créer un nouveau réseau de librairies. A l'âge de trente ans, il fait le choix d’une vie plus aventureuse et part vers le sud, d’abord en Espagne continentale, puis aux Canaries. Il s’établit finalement au Portugal où il exerce diverses activités liées à l’architecture et aux arts plastiques. Il vit entre Lisbonne et l’Algarve où il réside. Il publie, en 1997, son premier roman sous son pseudonyme actuel. Il vit aujourd’hui à Montpellier. Romans publiés : Au diable vos verres (ed. Séguier) ; Le singe et l’architecte (ed. Séguier) ; L’Hypothèse de Katz (ed. Denoël) |
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