Punch au sang de Christian POSLANIEC


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CHRISTIAN POSLANIEC

Punch Au Sang


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Christian POSLANIEC




Une lecture de
L A

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Parution janvier 1987. 256 pages. 5,55€.

Bon anniversaire à Christian Poslaniec, né le 28 janvier 1944.

Quittant Rennes sous la neige, Patrice Bergof entame une tournée de conférence sur la communication en Guyane. Dans l'avion qui l'emmène à Cayenne, il fait connaissance de Julie Belgaza. Elle est arrêtée à la descente d'avion par des membres d'une milice privée à la solde d'un exportateur, Lefébure, qui a la mainmise sur une société de transports et le commerce local.

Le lendemain Bergof apprend que la jeune femme s'est suicidée en se jetant du haut de la tour Dreyfus à Kourou. Il feuillette un petit carnet qu'elle lui a confié. Grâce à l'amabilité d'un commerçant en informatique, Antoine Friand, avec qui il sympathise, il décortique le texte qui ressemble à une suite de poèmes. Quelques mots reviennent assez souvent : singe, enfant, révolte, imiter. Son carnet a été photocopié, et Marie-Claudette, la serveuse de l'hôtel, avoue l'avoir fait à la demande de sa patronne, Mme Cervinis, responsable d'une boite d'intérim.

Entre Bergof et Marie-Claudette, les relations sont plus qu'amicale, et elle le rejoint dans la case que lui a loué Friand. Au cours d'une balade dans le cimetière, Bergof découvre des tombes d'enfant. Sur l'une d'elle figure le nom de Christophe Belgaza. François, un ami policier, à qui il a écrit, lui téléphone pour lui apprendre que la missive a été ouverte, et qu'en métropole il est sur une affaire qui pourrait recouper les avatars de Bergof en Guyane. Le conférencier poursuit néanmoins sa tournée et remarque parmi le public la présence constante d'un des hommes de Lefébure.

Il apprend par Antoine Friand que tous les actes de décès ont été signés par un certain docteur Gamin. Bergof contacte Catherine Plet, une jeune femme qui a assisté à la première de ses réunions et il lui demande de l'héberger, lui racontant ses soupçons. Soupçons partagés par Catherine qui a enquêté de son côté. Friand est retrouvé noyé dans l'ancien port de Cayenne, soi-disant après avoir ingurgité une trop grande quantité d'alcool. Catherine organise leur départ vers le Surinam.

En cours de route ils retrouvent François qui est en mission en Guyane. Un trafic de drogue a été découvert, le transit étant effectué dans des cercueils contenant des cadavres de singe en lieu et place de ceux d'enfants dont les actes de décès, faux, étaient signés principalement par le docteur Gamin. Il ne fait aucun doute que les enfants ont fait l'objet d'un trafic d'adoption. Lefébure semble être hors de cause, ce commerce étant à mettre à l'actif de quelques uns de ses employés ou cadres. Bergof regagne Paris en compagnie de deux hommes liés à ce trafic. A leur arrivée à Villacoublay ils sont accueillis par des salves d'armes à feu. Les deux inculpés décèdent et Bergof en est quitte pour la peur. Il se réfugie chez une de ses connaissances qui lui prête son appartement.

Prenant pour base un sujet sensible et épineux, Christian Poslaniec joue entre humour et gravité. Il utilise quelques digressions ayant pour thème la sémiologie, l'analyse psychologique ou les problèmes de la communication, qui s'avèrent du plus bel effet. Elles ont pour but de décompresser le lecteur avant de relancer l'action.

De même que les courtes excursions dans la gastronomie locale. Mais ces amusements ne cachent pas le problème de l'adoption, évoqué avec pudeur, et qui pose cette question primordiale : Ces enfants qui ont disparu depuis si longtemps, est-ce qu'il faut les rendre à leurs parents ?

La relation entre Bergof et Catherine est chaste et pour cause, la jeune femme n'aime que ses consœurs. Pourtant cela ne les empêche pas de coucher ensemble, dans le même lit, sans qu'il se passe quelque chose. Au grand désappointement, caché, du narrateur. Il goûtera toutefois au fruit défendu, ou plutôt à son représentant, par un plat d'anaconda amoureusement préparé par les autochtones.

Citation :

Avec les intellos faut causer comme eux, sinon y comprennent que dalle !

 
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