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GEORGES PIERQUIN |
U Troppu StoppiaAux éditions VAUGIRARD |
1986Lectures depuisLe lundi 29 Juillet 2013
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Une lecture de |
Depuis l’éclatement de l’ex URSS, les marchés, les échanges entre l’Europe Centrale et l’Europe Occidentale tendent à devenir vitaux pour les uns et juteux pour les autres. C’est ainsi que des membres d’Axes-Trajectoires SA, des spécialistes en publicité-promotion-marketing et tutti quanti, sont amenés à effectuer un petit voyage à Moscou. Eliane Chabert, la secrétaire du PDG, en profite pour acheter quelques bricoles. Elle est abordée par un inconnu qui lui remet des cassettes audio et vidéo contre de l’argent français, des enregistrements top-secret subtilisés au KGB. De retour en France, elle met son amie Maryse dans la confidence. Celle-ci lui propose de les faire traduire par un de ses amis qui est professeur de russe. Leur appartement est visité et c’est tout naturellement que Michel Aubin, leur voisin et membre de l’Anti-gangs du commissaire Ottaviani, s’immisce, en tout bien tout honneur, dans leurs affaires. Alors que Maryse est enlevée, le patron d’Ottaviani apprend au commissaire qu’il est chargé de retrouver les documents, à la demande conjointe de la CIA et du KGB, la DGSE étant écartée de l’enquête. Contre toute logique Maryse est relâchée par ses ravisseurs, des Russes. Une affaire qui se termine un peu en eau de boudin, et à l’issue de laquelle le commissaire Ottaviani, sa femme dite Sa Blondeur, et Toussaint Piétri envoient leur démission. Cette démission sonne-t-elle le glas des aventures de l’Anti-gangs ? Il semblerait que oui, à moins que Georges Pierquin leur ait imaginé d’autres aventures dans un contexte différent. Toutefois U Troppu Stroppia, qui signifie à quelque chose près Trop, c’est trop, ne baigne pas dans l’atmosphère à laquelle nous avait habitué Georges Pierquin. Dans cette histoire qui relève plus du roman d’espionnage que du roman policier, finis l’insouciance, les gauloiseries, et le ton bon enfant qui prévalaient dans les précédents romans. La prestation s’avère plus sérieuse et quelque peu désabusée. Et comme les déclare Ottaviani : Je subodore une histoire plutôt débectante !. |
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