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GEORGES PIERQUIN |
Seule Dernière TueAux éditions VAUGIRARD |
1787Lectures depuisLe lundi 29 Juillet 2013
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Une lecture de |
Les dragueurs ne savent pas à quels dangers parfois ils s’exposent lorsqu’ils abordent une jeune et jolie femme à la frimousse avenante et à la cuisse légère. Ainsi Fernand Dur, anti-gang de son état et bricoleur à ses heures de loisirs. Décidé à reconstituer une énergie pas si défaillante que ça, il rencontre dans un restaurant une jeune femme qui, de par son statut d’infirmière, est à même de reconnaître la morphologie masculine. Peu farouche et pas sainte Nitouche pour un rond, la mignonne Vanina, après une séance de cinéma digestive et propice à enflammer si besoin en était les ardeurs amoureuses (précisons que le film en question était L’amant de Jean-Jacques Annaud) la mignonne Vanina après un débat rapidement réglé sur l’opportunité de se rendre chez l’un ou l’autre de ces nouveaux partenaires, invite Fernand dans sa couchette douillette pour y échanger des rapports épidermique du meilleur aloi. Après une reprise en trois séances qui demande un certain temps de relaxation, même les meilleurs ont besoin de récupération, ils entendent à travers les murs quelques sons étranges venus d’ailleurs. C’est le voisin de Vanina, travesti au Bois de Boulogne et Brésilien de nationalité, qui se fait agresser. N’écoutant que la voix de son métier et comme a pu le constater le commissaire Ottaviani dans le précédent numéro des aventures des Anti-gangs, Flic, c’est ma vrai nature, Fernand délaisse provisoirement sa compagne de jeu pour se porter au secours du Domino en mauvaise posture. Hélas, seul contre deux, et pris par surprise et à revers, Fernand succombe sous les coups et ne peut que déclarer forfait. Son corps en piteux état, mais vivant quand même, est retrouvé dans la Seine par un marinier. Délaissant les affaires courantes, le commissaire Ottaviani et son équipe prennent à leur compte cette enquête sylvestre au cœur de laquelle Domino le travelo n’est qu’un protagoniste. Plus inquiétante est la disparition de son fils âgé d’une dizaine d’années. Georges Pierquin s’amuse visiblement à écrire la saga des Anti-gangs, état d’esprit qui n’est pas pour nous déplaire. Outre sa bonne humeur, il essaie de nous faire partager ses conceptions, ses points de vue sur les petits écueils de la vie. Ainsi il vitupère contre l’emploi du préservatif et se réjouit à la vue d’une bonne bouteille de vin qu’il pourra déguster. En réalité, je vous le dis, Georges Pierquin est un homme qui sait jouir des bonnes choses de la vie, et ne se prive pas de nous les conseiller. Quant aux scènes érotiques qu’il nous conte, elles se rapprochent le plus souvent des descriptions suggestives du XVIIIe ou du XIXe siècle, des libertinages pleins de charme dus à des auteurs méconnus que des descriptions fantasmatiques et proches de la gymnastique dont nous bassinent des auteurs complaisants pour refoulés sexuels. |
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