Une question de justice de Anne PERRY


Une Question De Justice PERRY185

ANNE PERRY

Une Question De Justice


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Le jeudi 15 Aout 2013

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Anne PERRY




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

En 1870 à Londres, au cœur de l'époque victorienne, pas si florissante pour la population modeste. Le policier William Monk est commissaire de la brigade fluviale, à Wapping. Son épouse Hester, infirmière confirmée, dirige une clinique à Portpool Lane. On y soigne des femmes du peuple. Le couple a adopté Scuff, ex-gamin des rues âgé de treize ans, qui fut victime dans une affaire précédente. C'est d'ailleurs plutôt Scuff qui a adopté le couple. On informe Hester d'un cas pouvant ressembler à une grosse escroquerie. Dans son église londonienne, le révérend Abel Taft est un homme inspirant confiance. Il récolte des dons de ses paroissiens pour les nécessiteux, en particulier destinés à des pays étrangers. Il semble que Taft investisse dans des maisons avec cet argent, alors que les donateurs peu riches s'endettent fortement. Le révérend et son assistant bénévole Robertson Drew se montrent très persuasifs. Le comptable expérimenté de la clinique, Squeaky, ne tarde pas à dénicher les habiles rouages de l'arnaque. Les paroissiens alertés ont porté plainte.

Oliver Rathbone a été nommé juge à l'Old Bailey depuis environ un an. Si ce magistrat a démontré sa probité et ses qualités, il reste perturbé par un lourd dossier qui provoqua sa séparation d'avec son épouse. Il s'inquiète aussi pour son vieux père, Henry Rathbone, même si celui-ci apparaît encore vaillant. Le juge est peu sûr de lui le jour où on lui confie le procès de l'affaire Taft. Au départ, bien qu'ami du couple Monk, Oliver Rathbone ignore que c'est Hester et son comptable qui sont à l'origine des preuves figurant au dossier. Le détournement de sommes importantes est évident. Tandis que les paroissiens escroqués ne cachent pas leur mécontentement, Taft prétend avoir reversé tout l'argent comme il s'y engageait. Gavington, son avocat de la défense, s'avère efficace et offensif. Il affirme que l'on persécute injustement son client, et souligne le rôle discret d'Hester dans l'affaire. Le témoignage de Robertson Drew, bras droit de Taft, indique l'honnêteté du révérend. On va vers un probable acquittement, d'autant que l'accusé est également convaincant.

Dans la précédente affaire qui le préoccupe toujours, le juge Rathbone se souvient qu'il existait des photos pédophiles, encore en sa possession. Dont l'une concerne un témoin-clé du procès en cours. Après avoir hésité, Rathbone transmet le cliché à l'accusation, qui va la produire en public. L'avocat Gavington n'avait guère déstabilisé Hester lors de son témoignage. Cette fois, le défenseur voit l'acquittement s'éloigner. Cette nuit-là, Abel Taft se suicide après avoir assassiné son épouse Felicia et leurs deux filles. Ce qui vaut au juge Rathbone d'être accusé d'entrave à la justice, et d'être emprisonné. Tandis que son père Henry engage un avocat de Cambridge, William et Hester Monk cherchent le moyen de disculper Oliver Rathbone. S'étant toujours méfié du fameux témoin-clé, le jeune Scuff va les aider. L'adversaire est rusé, restant mal soupçonnable, mais les Monk sont tenaces...

On peut compter sur Anne Perry, auteure d'une soixantaine de romans, pour nous offrir de bonnes intrigues. C'est la dix-neuvième aventure (inédite) de la série qu'elle consacre à William Monk et à son entourage. Le sujet est une escroquerie à la charité par un homme d'église peu scrupuleux. Abus de confiance envers des gens devant s'endetter, voilà qui mérite une sanction exemplaire. Toutefois, le thème proprement dit concerne surtout la position complexe des juges.

Ceux-ci possèdent un réel pouvoir et même, dans le cas présent, des preuves accablantes. Pourtant, aussi compétent soit-il, le juge est un être humain avec ses soucis privés, et ses interrogations. Étant seul, il risque l'erreur d'appréciation, qui peut entraîner une réaction de désespoir d'un accusé. Avec un tel contexte, il est évident qu'un tempo narratif rapide ne conviendrait pas. Si la première partie entre dans la catégorie des “romans de prétoire”, on s'oriente ensuite vers une “enquête” plus parallèle qu'officielle. On s'installe avec un plaisir certain dans la lecture de ce polar historique de belle qualité.

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