Défense de tuer de Louise PENNY


Défense De Tuer PENNY184

LOUISE PENNY

Défense De Tuer


Aux éditions ACTES N OIRS

1535

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Le mercredi 31 Juillet 2013

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Louise PENNY




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

À la fin juin, le couple Gamache séjourne au Manoir Bellechasse, luxueuse auberge des Cantons-de-l'Est, au bord du lac Massawippi. C'est dans cette hôtellerie construite tout en bois qu'ils comptent célébrer leurs trente-cinq ans de mariage. Armand Gamache est un policier chevronné de la Sûreté du Québec. Son épouse Reine-Marie est bibliothécaire. Ils sont là pour se reposer, profiter de la baignade, et du service stylé du Manoir. Mme Dubois en est depuis longtemps la propriétaire. Entre la chef de cuisine Véronique Langlois et le maître d'hôtel Pierre Patenaude, les clients ne peuvent qu'être satisfaits. Certes, le jeune serveur Elliot joue au rebelle, mais ça trouble peu l'activité de l'auberge. Les Finney, une famille d'Anglos du Québec, est également réunie ici. Gamache s'interroge à leur sujet.

Bert et Irene Finney sont les parents âgés de ce groupe. Leur fils Thomas est l'aîné, marié à Sandra, tous deux sexagénaires. Sa sœur Julia Martin ne se joignait pas jusqu'à là à ces réunions familiales. Elle est l'épouse d'un homme d'affaires, en prison pour détournement de sommes conséquentes. La sœur cadette Marianna est présente avec son enfant, Bean. Curieux prénom pour un môme asexué de dix ans, mais sa mère garde quelques secrets vis-à-vis de sa famille. Arrivent bientôt ceux que les Finney nomment leur frère Spot et sa femme Claire. En réalité, ce sont de vieilles connaissances du couple Gamache. Il s'agit de Peter et Clara, les artistes peintres du village de Three Pines, où l'inspecteur-chef mena plusieurs enquêtes. Pas plus que Julia, Peter et Clara ne sont heureux d'être venus.

Les Finney ont inauguré la statue de leur ancêtre Charles Morrow aux abords de l'auberge. Gamache note la tension régnant au sein de la famille. Julia s'énerve, regrettant d'être là, et Clara cache mal son envie de s'en aller au plus tôt. Le personnel est assez tendu, lui aussi. Par une nuit de tempête et d'orage, chutant de la stèle où elle est posée, la statue cause une victime parmi ses descendants. S'il ne comprend pas comment ça s'est passé, Gamache est convaincu qu'il y a meurtre. Il convoque ses collègues Jean-Guy Beauvoir et Isabelle Lacoste. Ce n'est qu'alors que les Finney découvrent qu'il est policier. Tous sont interrogés sur leur relation avec la victime. Selon le peintre Peter, ils forment une famille avide et cruelle. Tandis que Reine-Marie Gamache va fouiner du côté de Three Pines, son époux poursuit l'enquête avec ses adjoints...

C'est le quatrième opus des aventures d'Armand Gamache, de l'anglo-québécoise Louise Penny. Peut-être faut-il le rappeler : plutôt que l'action brutale et rythmée, la romancière préfère les ambiances feutrées, les descriptions précises des décors autant que des faits et gestes, les portraits nuancés et la psychologie des personnages. Le meurtre ne se produit qu'après une grosse centaine de pages, ce qui indique que l'auteure a pris son temps pour installer son sujet. Et elle a eu parfaitement raison, car cette méthode offre une densité plus crédible ensuite. D'ailleurs, le lecteur est prévenu : “Ce n'est jamais bon signe dans une réunion familiale. Plus ils sont retors, plus ils sourient” confie Clara.

Au centre de l'intrigue, les Finney appartiennent à un milieu très aisé, ce qui n'empêche nullement les mésententes. Ni l'amertume de l'aïeule regrettant l'essor des francophones : “Nous avons perdu nos enfants. Ils sont partis travailler dans une langue qu'ils pouvaient parler. Vous êtes peut-être devenus maîtres chez vous mais nous, nous sommes devenus des étrangers, nous n'étions plus les bienvenus dans notre pays.” Outre Gamache et son épouse, le sympathique inspecteur Beauvoir, l'agente Lacoste, tous les protagonistes ont leur rôle à jouer dans cette affaire. Sur la traduction, un très léger bémol : les titres d'œuvres se traduisent aussi en français (“La lettre à Élise” et non “Für Élise”, ou même “Little Orphan Annie”). Plus agaçant que grave, toutefois. L'essentiel reste que Louise Penny nous présente une subtile histoire, pleine de raffinement et de beau suspense.

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