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BRICE PELMAN |
Les Plumes Du PaonAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
1438Lectures depuisLe lundi 29 Septembre 2014
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Une lecture de |
Collection Crime Fleuve Noir N°20. Parution février 1992. 224 pages. Un auteur "Apostrophé" ! Et pan sur les plumes ! Xavier Nicolas Derenne, plus connu dans les milieux littéraires sous les initiales de XND, après un passage à l'émission télévisée Epithète de Bernard Pavane, va peut-être enfin connaître la consécration avec l'obtention du Prix Alfred Sauguet, et, événement plus rémunérateur, voir quelques uns de ses romans adaptés pour la télévision. Mais XND n'est qu'un imposteur. Ses romans ont tous été écrits par Mahieu, un nègre dont l'inspiration s'est tarie depuis quelques mois. Depuis Mahieu végète, privé de rentrée d'argent puisqu'il était payé au forfait. Pourquoi ne bénéficierait-il pas lui aussi de retombées pécuniaires largement méritées ? Trop timoré il n'ose pas réclamer mais, poussé et même encouragé par son ami Loïc, Mahieu frappe à la porte de XND et lui demande un petit pourcentage, juste revendication estime-t-il. Refus net et catégorique de la part de XND qui veut garder pour lui le beurre, l'argent du beurre et si possible le sourire de la laitière à défaut d'autre chose. Conseillé par Loïc et par Christine, la secrétaire-maîtresse de XND révoltée par cette attitude égoïste, Mahieu se décide à récupérer ses manuscrits enfermés dans le coffre-fort de l'écrivain et de lancer un pavé dans la mare aux magouilles littéraires. C'est sans compter sur les impondérables qui se déclenchent à l'improviste comme les giboulées de mars.
Brice Pelman signait avec ce roman son grand retour au Fleuve Noir, maison d'édition à laquelle il a donné de très bons romans comme In vino veritas, Un innocent ça trompe ou encore Le jardin des morts. Après une superbe première page métaphorique, Pelman nous entraîne dans les coulisses des milieux et prix littéraires. Solidement construit, Les plumes du paon confirme un fois du plus qu'un roman peut se passer de scènes de violence gratuite et de parties de jambes en l'air complaisamment décrites. Il fait partie du Gotha des auteurs de romans policiers, ce qui ne l'empêche pas à l'instar des feuilletonistes du XIXème siècle de commettre parfois des pataquès du genre : de celui relevé page 15 : A dix huit heures trente, ce matin là... Mais Brice Pelman est homme de bon sens, pour preuve lorsqu'il écrit cet aphorisme souvent vérifié : Il ne suffit pas d'écrire des romans pour être célèbre, encore faut-il qu'ils soient lus. Et parmi ceux qui ont participé à l'émission Apostrophe de Bernard Pivot, peut-être certains se reconnaîtront !
Collection Crime Fleuve Noir N°20. Parution février 1992. 224 pages. Un auteur "Apostrophé" ! Et pan sur les plumes ! Xavier Nicolas Derenne, plus connu dans les milieux littéraires sous les initiales de XND, après un passage à l'émission télévisée Epithète de Bernard Pavane, va peut-être enfin connaître la consécration avec l'obtention du Prix Alfred Sauguet, et, événement plus rémunérateur, voir quelques uns de ses romans adaptés pour la télévision. Mais XND n'est qu'un imposteur. Ses romans ont tous été écrits par Mahieu, un nègre dont l'inspiration s'est tarie depuis quelques mois. Depuis Mahieu végète, privé de rentrée d'argent puisqu'il était payé au forfait. Pourquoi ne bénéficierait-il pas lui aussi de retombées pécuniaires largement méritées ? Trop timoré il n'ose pas réclamer mais, poussé et même encouragé par son ami Loïc, Mahieu frappe à la porte de XND et lui demande un petit pourcentage, juste revendication estime-t-il. Refus net et catégorique de la part de XND qui veut garder pour lui le beurre, l'argent du beurre et si possible le sourire de la laitière à défaut d'autre chose. Conseillé par Loïc et par Christine, la secrétaire-maîtresse de XND révoltée par cette attitude égoïste, Mahieu se décide à récupérer ses manuscrits enfermés dans le coffre-fort de l'écrivain et de lancer un pavé dans la mare aux magouilles littéraires. C'est sans compter sur les impondérables qui se déclenchent à l'improviste comme les giboulées de mars.
Brice Pelman signait avec ce roman son grand retour au Fleuve Noir, maison d'édition à laquelle il a donné de très bons romans comme In vino veritas, Un innocent ça trompe ou encore Le jardin des morts. Après une superbe première page métaphorique, Pelman nous entraîne dans les coulisses des milieux et prix littéraires. Solidement construit, Les plumes du paon confirme un fois du plus qu'un roman peut se passer de scènes de violence gratuite et de parties de jambes en l'air complaisamment décrites. Il fait partie du Gotha des auteurs de romans policiers, ce qui ne l'empêche pas à l'instar des feuilletonistes du XIXème siècle de commettre parfois des pataquès du genre : de celui relevé page 15 : A dix huit heures trente, ce matin là... Mais Brice Pelman est homme de bon sens, pour preuve lorsqu'il écrit cet aphorisme souvent vérifié : Il ne suffit pas d'écrire des romans pour être célèbre, encore faut-il qu'ils soient lus. Et parmi ceux qui ont participé à l'émission Apostrophe de Bernard Pivot, peut-être certains se reconnaîtront ! |
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