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J.C PINPIN |
Les Gens Bons BâillonnésAux éditions LE POULPE |
1665Lectures depuisjour de sa mise en ligne
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Une lecture de |
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| On ne présente plus Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, libertaire humaniste, pourfendeur des méfaits du libéralisme J.C Pinpin, à qui échoit dans ce volume la lourde tache d’insuffler vie à ce héros, fidèle à la tradition, bâtit son histoire autour d’un banal fait-divers : le rejet en pleine mer de déchets toxiques par un cargo au pavillon incertain : " Lorsqu'ils arrivent sur le lieu de pèche, ils constatent qu'un cargo y stationne (…) en panne juste en face de Capbreton (…)il se rapproche et constate que l'équipage jette des fûts par-dessus bord (…)Ils sont à l'aplomb d'une fosse sous-marine (…) le Gouf est profond de plusieurs milliers de mètre (…). " Il s’agit d’un roman et l’éditeur nous prévient : " Les personnages et les événements relaté dans ce roman sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait purement fortuite. " Ca c’est sûr ! " A la fin les méchants sont punis et les pollueurs sont les payeurs ! Ce qui relève effectivement de la fiction… Pour son entré dans la série J.C Pinpin signait un petit livre des plus plaisants duquel n’étaient absents ni cadavres, ni humour Un peu fatigué, il constata qu'il était presque une heure du matin et que sa vessie était gonflée comme un ballon de foot. Il compissa largement les murs de l'édifice sacré. C'est alors que : - Ben, mon p'tit pépère... On n'a plus de religion? Ii ne pouvait pas se retourner. On a déjà l'air con de dos, dans ces cas-là ; de face, c'est entre le grotesque et l'affligeant. Ii reçut une bourrade, se prit les pierres dans le nez. Enfin, il lâcha son machin et se retourna. Des punks. Trois. Merde ! Il prit une grosse mandale pendant qu'un autre lui empoignait les couilles en les vrillant. Un coup sur le haut du crâne. Il perdit connaissance. Il émergea. A poil, sa petite quéquette grise et annelée en berne. Tout avait disparu. Ses fringues, son portefeuille, ses menottes, sa matraque télescopique. Vergeat se releva avec un mal sourd et tenace au fondement. Ii ne se souvenait pourtant d'aucun coup dans cette région-ci- Le brave RG porta la main à ses fesses. Ii enleva ce qui lui obstruait l'anus… Et sourit. Tout n'était pas perdu, il venait de retrouver sa carte de police. " Depuis J.C Pinpin, au sujet duquel Jean-Bernard Pouy disait dans la préface qu’il fit au " Vendanges en bordelais " : " Qu’est-ce que je perçois de ce Jean-Christophe, dans le brouhaha et le tintement des verres d'Irouléguy ? C'est que ce monsieur est un poète, un vrai, un de ceux qui travaillent et qui saignent sur les mots. Mais la poésie, me direz-vous finement, est à l'opposé absolu de la littérature populaire. Exact. Mais c'est justement parce qu'elle se trouve et se pratique de l'autre côté du polar qu'elle le rejoint immanquablement " poursuit son travail d’écrivain, et pour ceux qui souhaitent le découvrir, ce livre est une excellente entrée en matière. |
