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ARTURO PEREZ-REVERTE |
Le Tableau Du Maître FlamandAux éditions POCHEVisitez leur site |
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Une lecture de |
Le Joueur d’Echecs, un célèbre tableau du maître flamand Pieter Van Huys, révèle, aux rayons X, l’étrange inscription ; « Qui a tué le cavalier ? ». Julia, la restauratrice, établit sans difficulté que cette inscription est l’œuvre du peintre lui-même. Mais, dans ce cas, pourquoi l’a-t-il recouverte et surtout que signifie-t-elle ? Afin d’obtenir des informations historiques sur les deux joueurs d’échecs ainsi que sur la femme qui se tient au fond du tableau, elle s’adresse à son ancien amant, un professeur d’histoire de l’art. Celui-ci sera découvert sans vie, le lendemain, au creux de sa douche. La question, « Qui a tué le cavalier ? » devient le professeur a-t-il été assassiné ? Julia, avec l’aide de son vieil ami César, un antiquaire au goût certain, va tenter de répondre à la première question, espérant ainsi parvenir à éclaircir la seconde. « Qui a tué le cavalier ? ». Ne faudrait-il pas rejouer la partie d’échecs jusqu'à la mort de ce maudit cavalier ? La rejouer à l’envers, partie de la position représentée par Pieter Van Huys dans le tableau afin de déterminer qu’elle est la pièce qui a « mangé » le cavalier. Le couple fait appel à un étrange joueur d’échecs, qui aime à perdre les parties mais qui quelques jours plus tard, répondra : « c’est la dame ». L’affaire semble close. C’est ce que pensent nos trois compères jusqu'à ce qu’un mystérieux correspondant n’entreprenne de terminer la partie… Quel rapport peut-il exister entre un tableau du XV siècle et la mort du professeur ? Aucun ! Pourtant autour de Julia les morts ont tendance à s’accumuler. Arturo Perez Reverte rompt radicalement avec la tradition post-franquiste du polar espagnol dont une des figures les plus célèbres est MV Montalban, et va chercher son inspiration de l’autre côté de la manche au royaume d’Agatha Christie. Le résultat est un whodunit pur jus qui ne peut que ravir les amateurs de ce genre bon chic bon genre où les racines de la culpabilité relèvent d’obscurs déterminismes humains |
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