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MAX OBIONE |
Angélique. Sœur Fouettard 2Aux éditions SKAVisitez leur site |
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Une lecture de |
Feuilleton érotique numérique. Collection Cullissime. Parution 2 novembre 2015. 36 pages. 2,99€. Angélique, Angélique Tu seras toujours pour moi Mon premier amour Mon premier sourire Mon premier printemps Mais le printemps est terminé, pas depuis longtemps, mais quand même. En ce 24 juin 1871, l’insurrection qui a agité durant deux mois la capitale est en passe de se calmer, même si quelques soubresauts se font entendre de l’autre côté des murs du couvent des Visitandines. Marie Louise Berthet, fille de joie et communarde y a trouvé refuge alors qu’elle était traquée, comme le lecteur l’a appris dans le premier épisode de ses aventures (voir le lien ci-dessous). Les religieuses l’ont accueillie, et la mère supérieure lui a démontré que l’hospitalité n’était pas un vain mot, surtout dans son giron. Quant à Fonfon, Alphonse le jardinier, il lui a démontré que malgré son âge, le poireau a beau posséder des poils blancs, le reste est encore vert. Ce jour-là est un jour particulier, Marie-Louise va entrer dans la congrégation et elle se demande, accompagnée de Fonfon, de quel nom la mère supérieure va l’attifer. Elle est rassurée. Angélique, cela lui convient très bien. Et son intronisation dans cette communauté moniale devrait s’effectuer sans problème. Les religieuses sont tellement contentes qu’elles se pelotent, se tripotent, se tripatouillent, n’hésitant pas à jeter leurs voiles et le reste aux orties, montrant à ses yeux ébaubis des appas mamelus et fessus de toutes formes mais pas forcément toutes de première jeunesse. Certaines d’entre elles vont même jusqu’à vérifier si le potager résidant dans la culotte de Fonfon est plus agréable que les sempiternelles carottes dont elles font usage sans pour autant ressentir des allergies. Et Fonfon, aux anges, se laisse mener par le bout de la queue, jouissant de cet intermède qui n’était pas prévu. Ce qui va suivre non plus d’ailleurs. Et Angélique démontre son savoir-faire quand au maniement des verges, et inverse le prétexte qu’on ne badine pas avec l’amour. Mais avec la partie charnue des moniales, si. Gentiment érotique, ce feuilleton qui se déroule au début des années 1870, dans un petit coin de paradis parisien, ne manque pas d’humour. Et la description de cet étalage fessier m’ fait penser à la chanson de Pierre Perret le Zizi. Ce que l’on pourrait placer dans les pages d’anthologies érotiques. Pour autant, le contexte historique et social n’est oublié, ce qui donne une dimension non négligeable à ce feuilleton. Et bientôt sur vos écrans, la suite des aventures de Marie-Louise, dite Angélique, dite Sœur Fouettard.
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