Barjot ! de Jean-hugues OPPEL


Barjot ! OPPEL31

JEAN-HUGUES OPPEL

Barjot !


Aux éditions RIVAGES NOIRS

2407

Lectures depuis
Le samedi 8 Janvier 2011

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Jean-hugues OPPEL




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Âgé d’une quarantaine d’années, Jérôme Salgan rentre chez lui avec un peu de retard ce soir-là. Il est victime d’un incident en voiture, doublé trop vivement par un chauffard dont il note le numéro. Il met quatorze minutes à changer de roue, recroise le même véhicule trop pressé peu avant d’arriver à son domicile. Il découvre qu’un incendie ravage sa maison. Les secours sont sur les lieux, mais il est impossible de sauver sa famille et ses amis qui l’attendaient. Sept victimes, pour un carnage qui n’a rien d’accidentel. Un commando vient de les éliminer par erreur. Le commissaire Kreps et son équipe sont également sur place. Ces flics-là dépendent d’un service du ministère de l’Intérieur dirigé par le colonel Chartreuse. Cette police anti-terroristes avait chargé le commando de supprimer les membres du Groupe Terreur, des émules de la Bande à Baader. Énorme bavure, les cinq individus s’étant bêtement trompés d’adresse.

Entre coma causé par le choc et convalescence dans une clinique, Jérôme est hospitalisé durant sept mois. Quand il est légèrement plus solide, un notaire vient lui annoncer qu’il hérite de la Mercedes et de l’appartement de son ami Georges, qui a péri lors du drame. Jérôme est-il capable de sortir ? Le psy qui le soigne estime que, en théorie, rien ne s’y oppose. Il n’est pas si affirmatif sur les réactions à venir de son patient, toutefois. De son côté, le commissaire Kreps poursuit son enquête sur le Groupe Terreur, avec ses méthodes : “On va faire de la police, mon petit gars ! Comme on en fait depuis Vidocq et Maigret ! Planques et filatures dans le plus pur style de la maison Bourreman. Flair, patience et godasses à clous !” Même si la piste est incertaine, les flics de Kreps ont repéré une sympathisante des terroristes. Surveillance discrète, pour le moment.

Jérôme s’installe dans l’appartement de Georges. Par hasard, il remarque la voiture du chauffard de la nuit du drame. En effet, c’est bien la même plaque d’immatriculation. “S’il était dans son état normal, apte à penser sereinement, il devinerait la futilité de sa conviction. Rien ne lui dit que ceux qui ont effacé un quart de vie familiale sont ses écraseurs. Pas l’ombre d’une preuve, pas la moindre parcelle d’indice révélateur.” Néanmoins, une nécessaire vengeance va le guider désormais. Il commence par secouer le rockeur qui conduit le véhicule en question, avant de le supprimer. Le propriétaire de la voiture est le patron d’un bar-club, qu’il ne tarde pas à éliminer à son tour. Jérôme réalise bientôt qu’il a agi trop vite, qu’il se trouve dans une impasse. Le commissaire Kreps a vite compris qui avait tué les deux hommes. Il lui donne un coup de pouce pour la suite. La manipulation va même aller beaucoup plus loin…

Réédité chez Rivages, c’était le premier roman en solo de Jean-Hugues Oppel, publié initialement début 1988. Sans doute peut-on le lire telle une histoire dénonçant des méthodes policières douteuses. Ce serait ignorer la fantaisie grinçante, le décalage narratif, dont savait déjà faire preuve l’auteur. Le cas du carnage de départ n’est pas exactement réaliste. Pourtant, il constitue une entrée en matière convaincante, qui justifie la sanglante vengeance. Soulignons l’écriture précise et nerveuse d’Oppel, qui offre une belle efficacité au récit. Le tempo est vif, la tonalité ironique, le scénario solide. Voilà une bonne occasion de redécouvrir un très bon roman noir.

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CLAUDE LE NOCHER
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Une autre lecture du

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PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Jérôme-Dieudonné Salgan : marié, deux filles, la quarantaine bien conservée malgré un début d’embonpoint, bonne situation puisque directeur des ventes. A acheté sa maison, en banlieue, au comptant s’il vous plait !

Il ne dédaigne pas quelques expériences extraconjugales avec sa secrétaire, ses employées, les femmes de ses clients, et pourquoi pas quelques respectueuses en cas de besoin pressant et inopiné.

Côté relations, deux bons amis, Georges et sa femme Julie. Georges qu’il connait depuis dix-huit ans et avec qui il a pas mal bourlingué. Alors Jérôme est heureux. Heureux de rentrer chez lui ce soir-là, au volant de la voiture de Georges, la sienne étant en panne. Il est un peu en retard, la faute à son travail. Retard qui se trouve amplifié à cause d’un dingue du volant. Retard d’un quart d’heure. C’est peu dans la vie, c’est beaucoup pour la mort.

Quand Jérôme arrive enfin chez lui, c’est la consternation, la colère, la folie, l’abattement, l’effondrement. Sa maison brûle. A l’intérieur sept personnes. Aucun survivant. Après quelques mois passés dans une clinique psychiatrique, Jérôme se retrouve seul, désemparé, mais le destin veille. Devant un bar est stationnée la fameuse voiture, cause de son retard la nuit tragique. Et si les occupants du véhicule étaient à l’origine du drame ?

Dès lors Jérôme n’a plus qu’une idée, se venger. Mais comme le lecteur pourra se rendre compte en lisant ce roman, tout n’est pas toujours très clair, et la raison d’état entraîne parfois un état de déraison.

Avec une écriture nerveuse, incisive, déroutante parfois, sans fioritures inutiles, Oppel prouve que la fiction policière est d’abord une littérature d’action qui doit frapper et émouvoir le lecteur. Ce roman publié en 1988 à la série Noire était le premier de Jean-Hughes Oppel en solo, signé d’ailleurs tout simplement Oppel, lequel par la suite nous a offert d’autres excellents romans souvent dans des tonalités différentes. Piranha Matador (réédité chez Folio Policier N° 217) à la SN, puis Ambernave, Brocéliande sur Marne, French Tabloïd, Réveillez le Président, entre autres, chez Rivages.

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PAUL MAUGENDRE
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Une autre lecture du

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PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

N°2119. Parution janvier 1988. 192 pages. Réédition Rivages Noirs N°806. Parution 12 novembre 2011. 208 pages. 8,15€.

Le premier Oppel en solo et il n'était pas barjot...

Jérôme-Dieudonné Salgan : marié, deux filles, la quarantaine bien conservée malgré un début d’embonpoint, bonne situation puisque directeur des ventes. A acheté sa maison, en banlieue, au comptant s’il vous plait !

Il ne dédaigne pas quelques expériences extraconjugales avec sa secrétaire, ses employées, les femmes de ses clients, et pourquoi pas quelques respectueuses en cas de besoin pressant et inopiné.

Côté relations, deux bons amis, Georges et sa femme Julie. Georges qu’il connait depuis dix-huit ans et avec qui il a pas mal bourlingué. Alors Jérôme est heureux. Heureux de rentrer chez lui ce soir-là, au volant de la voiture de Georges, la sienne étant en panne. Il est un peu en retard, la faute à son travail. Retard qui se trouve amplifié à cause d’un dingue du volant. Retard d’un quart d’heure. C’est peu dans la vie, c’est beaucoup pour la mort.

Quand Jérôme arrive enfin chez lui, c’est la consternation, la colère, la folie, l’abattement, l’effondrement. Sa maison brûle. A l’intérieur sept personnes. Aucun survivant. Après quelques mois passés dans une clinique psychiatrique, Jérôme se retrouve seul, désemparé, mais le destin veille. Devant un bar est stationnée la fameuse voiture, cause de son retard la nuit tragique. Et si les occupants du véhicule étaient à l’origine du drame ?

Dès lors Jérôme n’a plus qu’une idée, se venger. Mais comme le lecteur pourra se rendre compte en lisant ce roman, tout n’est pas toujours très clair, et la raison d’état entraîne parfois un état de déraison.

Avec une écriture nerveuse, incisive, déroutante parfois, sans fioritures inutiles, Oppel prouve que la fiction policière est d’abord une littérature d’action qui doit frapper et émouvoir le lecteur.

Ce roman publié en 1988 était le premier de Jean-Hughes Oppel en solo, signé d’ailleurs tout simplement Oppel, lequel par la suite nous a offert d’autres excellents romans souvent dans des tonalités différentes. Piranha Matador (réédité chez Folio Policier N° 217) à la Série Noire, puis Ambernave, Brocéliande sur Marne, French Tabloïd, Réveillez le Président, entre autres, chez Rivages.

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