Planté sur un trottoir de Florence, l’imposant adjudant Guarnaccia remarque une voiture transportant deux jeunes filles avec, à l’arrière, un homme penché sur un plan. Katrine Nilsen et Deborah Maxwell sont ainsi enlevées… sous son nez !
Katrine est relâchée quelques heures plus tard aux abords de Pontino, un village des collines voisines. Elle porte une demande de rançon pour M. Maxwell et un message de Deborah pour son père. Le capitaine Maestrangelo sait d’expérience qu’à Florence, les enlèvements sont une spécialité sarde. Avec ses hommes, il dresse une liste des suspects et s’efforce de mieux connaître la victime. Fille unique d’un riche homme d’affaire américain, Deborah séjournait à Florence pour apprendre l’italien. Elle recevait, pour ses dépenses courantes, plus du double d’un salaire moyen italien. Pourtant, d’après son amie, le train de vie de Deborah n’avait rien d’extraordinaire et la jeune fille semblait surtout souffrir de la solitude. Où est donc passé l’argent de Deborah et par quel hasard les pas de l’étudiante américaine ont-ils croisé ceux des bergers sardes ?
Cette troisième enquête de l’adjudant Guarnaccia valut à son auteur une lettre enthousiaste de Georges Simenon, reproduite en préface. Magdalen Nabb y aborde, avec autant de simplicité que de profondeur, l’histoire de l’immigration des bergers sardes en Toscane. Elle s’y livre à une description très minutieuse, de la machine policière confrontée à un enlèvement. Dans un récit rigoureusement construit, où le plus petit détail peut se révéler capital, on suit l’enquête pas à pas, sans jamais s’ennuyer, jusqu’à un dénouement des plus étonnants…
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