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BEATRICE NICODEME |
La Mort Du Loup BlancAux éditions LE MASQUEVisitez leur site |
662Lectures depuisLe lundi 1 Decembre 2014
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Une lecture de |
Coll. Labyrinthes N° 53. Parution mai 1999. 320 pages. 6,60€. Bon anniversaire à Béatrice Nicodème, née le 26 novembre 1951. Hier, c’était lorsque les Blancs et les Bleus, les Républicains et les Chouans, se livraient à une guerre fratricide en Bretagne. Eléonore de Kerruis a trouvé refuge en pays de Rhuis, près de la presqu’île de Quiberon. Elle a mis au monde son enfant, et vit avec Jos, l’ami fidèle de son mari défunt, sa femme et sa fille, les deux frères jumeaux de Jos, et Romaric. Elle espère échapper à la folie meurtrière qui secoue la province, mais elle ne peut se soustraire, ou s’échapper à son destin de semi aventurière. Pouponner, cela ne dure qu’un temps, mais elle possède dans le sang le goût du risque. La rencontre avec le chevalier de Tinténiac, surnommé le Loup Blanc, et d’autres figures emblématiques de la Chouannerie, plus l’appréhension de briser un couple, celui qui l’héberge, va la conduire dans les landes, à la poursuite d’une folle entreprise, celle peut-être de détourner le cours de l’histoire vers d’autres traverses parsemées d’embûches.
Sur un fond historique que n’aurait pas renié Alexandre Dumas, Béatrice Nicodème nous convie à suivre le parcours mouvementé d’Eléonore de Kerruis dont nous avions fait la connaissance dans Les Loups de la Terreur, paru dans la même collection. Un peu dans le même esprit que la fameuse Marquise des Anges, dont les aventures firent vibrer bien des familles dans les années cinquante et soixante, Eléonore de Kerruis afin de ne pas subir les évènements se précipitent au devant, tentant de préserver son enfant, son intégrité, sa vie aussi, confrontée aux troubles révolutionnaires et familiaux. Une héroïne attachante dans un contexte qui n’était pas favorable à l’épanouissement féminin. |
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