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BEATRICE NICODEME |
Le Chacal RougeAux éditions LE MASQUEVisitez leur site |
209Lectures depuisLe lundi 18 Novembre 2019
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Une lecture de |
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Collection Labyrinthes N°75. Editions du Masque. Parution 21 juin 2000. 254 pages. 9,00€. ISBN : 978-2702496886 Lorsque des Français trouvaient refuge à Londres. Sur les traces des grands auteurs populaires dont la prépondérance littéraire s’inscrivait dans le roman historique, voici la suite des aventures d’Eléonore, personnage créé par Béatrice Nicodème avec Les loups de la Terreur et La mort du Loup Blanc. En l’an de grâce 1798, réfugiée à Londres avec son petit garçon, issu d’un rapport avec un nobliau décédé lors de la Chouannerie et dont la femme est devenue son amie, quoique les relations entre les deux femmes soient imprégnées des brumes anglaises, Eléonore fréquente le clan des exilés afin de nouer des connaissances. Ce que l’on comprendra parfaitement, même si actuellement cet état de fait est considéré comme de l’ostracisme, un refus de se mettre au diapason de la patrie qui vous héberge ou encore relève du sentiment de parcage comme voudraient nous le faire croire les théoriciens de l’amalgame (bon encore une fois je dérape). Le docteur Jenner vient de mettre au point un vaccin, ou plus exactement un sérum contre la variole, mais les morts se succèdent dans la petite colonie française réfugiée à Londres. Faut-il en déduire que les Londoniens n’acceptent pas cette promiscuité forcée, qu’un sérial killer s’en donne à cœur joie et dans ce cas selon quels critères ? Et que vient faire dans ce tourbillon le succédané du comte de Saint-Germain ?
Vous le saurez en lisant ce roman d’une auteur(e) qui ne fait pas parler d’elle dans les médias mais qui construit une œuvre forte, intelligente et diverse puisque Béatrice Nicodème écrit également des ouvrages pour enfants dont le propos n’est pas forcément l’agressivité, mais plutôt le jeu littéraire. Le roman historique connaît un regain d’audience, ce que nous ne déplorons pas, au contraire. C’est un peu comme au cinéma, ces grandes fresques en habit d’époque qui font rêver, et permettent un voyage dans le temps, comme si l’histoire n’était pas un éternel recommencement.
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