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JOHN-ERICH NIELSEN |
Peur Sur Le VolcanAux éditions HOHVisitez leur site |
1986Lectures depuisLe mercredi 23 Mai 2007
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Une lecture de |
Le jeune inspecteur Sweeney est en vacances hivernales avec sa tante Midge aux îles Canaries. La veille de Noël, l’Ecossais participe à un trekking sur le volcan Teide (3718 mètres). Son groupe de dix personnes est mené par le guide Frank, un Belge. Ils montent vers les cimes dans le brouillard et dans le froid. Plusieurs incidents marquent le début de leur randonnée. Le plus sérieux est la chute du sexagénaire Hatchington, dirigeant de la grande marque de pneus portant son nom. Suspendu au-dessus du précipice, il est sauvé par les autres. Le sommet atteint, le groupe s’abrite au refuge d’Altavista, à cause de la grêle, du vent et du brouillard persistant. Hatchington fait une nouvelle chute, cette fois mortelle. Alors qu’ils redescendent par une piste dangereuse, c’est la cliente Allemande qui se tue en chutant. Le guide Frank pense à des accidents, dont il se sent responsable. L’inspecteur Sweeney s’interroge, privilégiant des meurtres. L’Anglais Blake n’a pas d’alibi très sûr. La Danoise Kim était censée se trouver près de l’Allemande. Le couple Hollandais Jos et Nina semble d’un naturel jaloux. L’arrogant Français Jacques agace Sweeney. Les entorses de Sharon Blake compliquent la descente. Alertée, la police des Canaries attend les randonneurs à leur arrivée. « Sous des airs de fonctionnaire tropical en mal de sieste », le commissaire Isidro ne manque pas d’expérience. Il autorise son collègue Ecossais à assister aux auditions. Le temps presse, avant le proche départ des témoins. Animé d’un « besoin viscéral de vérité », Sweeney comprend mal la logique de ces deux meurtres, aux mobiles incertains... La deuxième enquête de cet Hercule Poirot natif d’Ecosse a pour décor d’originaux décors canariens. Parfaitement documenté, l’auteur décrit les lieux avec une belle précision. L’ambiance brumeuse de cette énigmatique randonnée, jalonnée d’incidents et de meurtres, est absolument crédible. Sans dictaphone, mais avec sa canne de golf fétiche, le policier à la barbe rousse hirsute est le témoin impuissant de ces assassinats (prémédités, par définition). Dans la grande tradition, ce roman d’enquête est fertile en passionnantes péripéties. Une palpitante aventure, entre mystère et sourire. |
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