Le roman policier connaît des figures mythiques et l’une d’elles est le détective privée, le fouille poubelle, le renifleur de petites culottes... Ce personnage, qui partage son temps entre des filatures ennuyeuses et des inspections de draps froissés à la recherche de taches accusatrices de sperme, croule, la plus part du temps, sous un tombereau de factures impayées. James Deck n’échappe pas à la règle : sur son bureau, les factures s’accumulent pendant que les clients lui font faux bond.Mais voilà que le frère de sa seconde mère est assassiné. Mêler famille et travail n’enchante pas James, surtout que la victime s’adonnait au trafic de drogue… mais comment faire autrement? Comment refuser à Léa de l’aider? Sur ses entre-faits, Thomas Quéret, un ami de fac, fait appel à ses services : il soupçonne son épouse d’adultère. Une fois de plus James ne peut pas refuser son aide à cet ancien copain d’université. Pourtant James Deck devrait savoir qu’en matière d’enquête privée les coïncidences n’existent pas et que les deux affaires ne peuvent d’être liées. A oublier ce principe James Deck risque de perdre la vie. Avec En souvenir du bon vieux temps, Nicolas Martin signe un roman bien ficelé et fort agréable
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