|
|
ADRIAN MATHEWS |
Le Tableau De L’apothicaireAux éditions POINTSVisitez leur site |
1230Lectures depuisLe lundi 17 Septembre 2007
|
Une lecture de |
Un jour une vieille dame fait irruption dans les locaux du Rijksmuseum. Elle vient réclamer un petit tableau peint par un de ses ancêtres et sur lequel les nazis avaient fait main basse. Mais on ne récupère pas une œuvre spoliée par les nazis aussi facilement : encore faut-il prouver que celle-ci vous appartenait ; encore faut-il qu’une autre personne n’en revendique pas la propriété. Telles sont les explications que lui fournit Ruth Braams, experte au Rijksmuseum avant de l’éconduire. Quelque temps plus tard, au détour d’une rue, Ruth croise cette vieille dame les bras encombrés de provisions. Elle lui propose son aide, la raccompagne chez elle et au hasard de la conversation accepte de soutenir sa requête auprès des autorités. Et l’amitié s’en suit... Si Ruth comprend que cette vieille dame réclame à cor et à cri cette peinture du XVIIIe, elle est intriguée par la bataille que se sont livrés les dignitaires nazis autours de ce petit tableau de facture anodine. Et ses examens successifs de la toile ne l’éclairent pas davantage. Tout au long de 600 pages de ce roman, Ruth va tenter de percer le mystère qui entoure cette œuvre et de déjouer la menace qui pèse sur sa vie. Le lecteur croit tenir entre ses mains un polar à tendance mystique, qui va lui permettre de percer un arcane de la religion, ou de l’astrologie… qu’au terme de ces 600 pages il connaîtra le mystère de la pierre philosophale et sera capable de transformer le plomb en or… Mais un polar n’est pas toujours où on l’attend -c'est souvent ce qui en fait le charme- « Le Tableau de l’apothicaire » s’il reste agréable à lire, tant est présent le décor d’Amsterdam, souffre incontestablement d’une surcharge de pagination qui fait perdre à l’intrigue de sa densité. |