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GEORGES MOREAS |
FlicxationAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
619Lectures depuisLe jeudi 25 Septembre 2020
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Une lecture de |
Collection DPJ6 N°1. Editions Fleuve Noir. Parution juin 1988. 190 pages. ISBN : 9782265038134 N’en faites pas une fixation, ce n’est qu’un flic… Autant vous l’avouer tout de suite, je n’étais pas très chaud pour lire ce roman, mais comme je l’avais reçu en service de presse, je me suis forcé par respect pour l’éditeur et l’auteur. D’abord une couverture peu engageante, tout du moins c’était mon avis, et comme dit l’autre je le partage. Le titre également ne m’attirait guère. Donc deux raisons pour rebuter le lecteur éventuel. Nonobstant ces considérations personnelles, j’ai entamé la lecture de ce que je pensais être une énième histoire de brigades. Bon, Moréas, je connaissais et le tenais pour un auteur intéressant, quoique les policiers, ou ex-policiers devenus romanciers n’ont guère figuré dans mes choix de lectures. Sans être un chef d’œuvre, ce roman se lit avec plaisir d’une traite. Pas de tergiversations, de descriptions oiseuses, de l’action ! Comme dans les bons vieux films policiers de série B, les meilleurs, qui possédaient intrigues et dialogues à l’emporte-pièce. Faut dire que Moréas a connu, sinon vécu, des situations similaires ou approchantes à celles décrites dans son roman. Donc part belle à l’imagination, quoique, dans l’intrigue, mais les relations entre personnages, les dialogues, les différentes scènes d’action, tout sonne juste. Même la petite touche de mélo, histoire de nous rendre le commissaire Morgain, son personnage principal, sympathique, passe sans trop de difficulté. Alors je suis revenu sur mes préjugés et nous verrons bien dans la suite des aventures de Morgain si Moréas va continuer dans ces bonnes dispositions prometteuses. Ce roman, je m’empresse de le signaler, ne fait ni dans le sadisme ni dans la pornographie, pratiques courantes chez d’autres brigadistes qui n’apportent rien au plaisir de la lecture. Donc mon reproche ira à l’encontre du maquettiste de la couverture, et je demanderai quelque chose de moins hideux, de plus sobre. A moins que ce soit moi qui n’ai rien compris. Le regret des illustrations signées Michel Gourdon peut-être.
La collection DPJ6, 6ème Division de Police Judiciaire, ne vivra que le temps de six romans. Encore une tentative de collection avortée au Fleuve Noir qui cumulait les échecs à cette période, à moins que les responsables financiers fussent trop gourmands et pas assez patients.
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