l’homme du grand-nord de André MAD


L’homme Du Grand-nord MAD600

ANDRE MAD

L’homme Du Grand-nord


Aux éditions DU PUITS-PELU/JACQUIER

181

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Le mercredi 8 Mai 2019

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André MAD




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Collection Globe-trotter  N°2. Editions du Puits-Pelu/Jacquier. Parution 2e trimestre 1947. 72 pages.

Un pseudonyme de Max-André Dazergues, ami et mentor de Frédéric Dard.

Comme bon nombre de ses contemporains romanciers, Max-André Dazergues fut un écrivain protéiforme, abordant tous les domaines ou presque de la littérature populaire, sous divers pseudonymes dont ceux d’André Mad, André Star, Paul Madandre ou André Madandre.

Les romans sentimentaux et romans pour la jeunesse parsèment son œuvre riche et éclectique. Seulement il est oublié de nos jours, sauf de la part des anciens, les vétérans de la littérature populaire, et des collectionneurs.

Dans cette collection Globe-Trotter, sous-titrée Aventures et Voyages, dont il assuma quasiment seul la production, six titres en tout pour ce que je sais, il utilisa ses pseudonymes afin de laisser croire aux lecteurs qu’il n’était pas seul à rédiger ces fascicules d’aventures qui se déroulent un peu partout dans le monde. Voir notamment la quatrième de couverture.

Dans ce numéro, nous partons pour le Grand-Nord canadien, dans cette région appelée le Labrador. Et plus précisément dans la petite ville de Fort Hamilton.

L’estaminet La Maison du Caribou ne désemplit pas, ce qui n’est pas pour déplaire à Pascal Grandier, le propriétaire qui officie au bar. Sa jeune, et belle, nièce Micheline sert les clients en salle. Elle est orpheline, ayant perdu sa mère très tôt, et son père, parti pour le Grand-Nord n’a plus donné de ses nouvelles depuis au moins deux ans. On ne réchappe pas au Grand-Nord, du moins c’est ce que tout le monde affirme, lorsque l’on est parti depuis si longtemps. Et il est considéré comme mort. André Clarisse, vingt-deux ans, orphelin lui aussi mais ayant dû se débrouiller seul depuis ses seize ans, est amoureux de Micheline. C’est réciproque.

Aussi, ce soir-là, il a décidé de demander sa main à Pascal Grandier, l’oncle qui est également le tuteur. Seulement, un Indien Montagnais veut lui aussi parler à Pascal Grandier. Il se nomme Winipong et déclare sans ambages lui apporter la fortune. Il a une dette morale envers l’Homme du Grand-nord et ne peut en dire plus sur son identité. Sauf qu’un jour il lui a sauvé la vie et alors qu’aujourd’hui il est bien malade, peut-être sur le point de succomber, il veut remettre à Grandier la carte d’un trésor. Winipong n’est pas attiré par l’or et il veut juste rendre service.

André Clarisse et Micheline qui ont écouté les propos du Montagnais et ont pensé toute de suite au père disparu de la jeune fille ne sont pas les seuls dans la confidence. Deux hommes, dont un surnommé Vieil-Ours bien connu pour ses méfaits, ont entendu quelques phrases et leur conviction est faite. Ils quittent l’estaminet en catimini.

Mais dans la nuit, Winipong est agressé dans la pièce qui lui a été dévolue afin qu’il se repose tandis que Micheline est enlevée. Et Vieil-Ours et son complice ont disparu !

Rapidement André Clarisse se propose d’aller à la poursuite des ravisseurs en compagnie de son ami Walter Chipways qui a offert ses services. Et les voilà tous deux sur la piste du Grand-Nord avec Winipong pour guide. Mais le danger les guette à tout moment. Le froid est vif, intense, la course à bord des traîneaux tirés par des chiens périlleuse. Et que vont-ils trouver lorsqu’ils arriveront à place, s’ils y arrivent ? Winipong se confie quelque peu sur cet ami mourant, mais il ne peut leur donner son identité.

Un court roman destiné aux adolescents qui ne manque ni d’action ni d’émotion. Les péripéties en tout genre s’enchaînent dans une atmosphère d’angoisse et de suspense, même si lecteur sait qu’à la fin tout se terminera bien ou presque.

Ceci n’est pas sans rappeler les romans qui se déroulent dans le Grand Nord canadien, particulièrement dans le Labrador, des romans écrits par Jack London et James Oliver Curwood. Mais sans être aussi précis dans leurs descriptions des paysages, des animaux, des personnages, moins détaillés. Moins de psychologie aussi mais avec plus de rapidité, de vivacité dans la narration.

Un bon moment de lecture lorsqu’on a, par exemple, de dix à quinze ans, mais également le plaisir de se replonger dans une enfance sans souci, juste celui de se demander, qu’est-ce qu’on lira après avoir terminé ce roman.

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