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MICHELE MEDARD |
Pélagie Cauchois. Meurtre à Saint-valAux éditions MINERVE ET BACCHUS |
111Lectures depuisLe samedi 21 Juillet 2018
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Une lecture de |
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Parution le 2 avril 2017. ISBN : 978-2955198124. Première édition : Publibook. Parution le 13 mars 2008. Une nouvelle enquêtrice de caractère… Ayant abandonné son poste d’institutrice, Pélagie Cauchois s’est reconvertie comme agent immobilier à Saint-Valérie en Caux. C’est un peu grâce à Alexandra, dite Alex, la fille de Sophie, sa copine d’enfance, qu’elle est à la tête de cette échoppe qui marche bien, avec l’attrait touristique de la région. Sophie et elle étaient très liées durant leurs études, mais elles ont suivi des parcours différents. Sophie s’est mariée, a eu deux filles, puis son mari l’a quittée pour suivre une Bimbo. Ça arrive, donc on ne va pas s’éterniser sur ce ratage marital. Sculptée comme une armoire normande, Pélagie Cauchois n’a pas pour habitude de se laisser monter sur les pieds, et sa faconde verbale s’exprime parfois par des expressions qui n’ont pas cours dans l’Education Nationale mais plus souvent dans les cours de récréation ou dans les bars fréquentés par les pêcheurs, où elle s’enfile régulièrement en compagnie de Georges, à l’heure du zénith, un petit ballon de blanc. Ça aide à faire digérer le café matinal et les quatre pains au chocolat qu’elle déguste avec gourmandise en arrivant à l’agence. Sans compter les bourbons vespéraux. Se rendant chez Sophie, elle trouve son amie en pleurs, effondrée. La tante Pauline a été assassinée de nombreux coups de couteau. Sophie a été prévenue par le commissaire Dubout, lequel vient pêcher quelques renseignements. La tante Pauline n’était pas à franchement parler une personne agréable, mais quand même, lui ôter la vie, n’était pas le sort qu’elle méritait. Mais qui pouvait lui en vouloir, et pourquoi ?
Alors Pélagie décide d’enquêter, afin d’aider son amie Sophie et ses deux filles, Alex, dont on a déjà fait la connaissance, et Adeline qui était la préférée de Pauline. Adeline dont le mariage chancelle, son mari étant quelque peu volage. Et si Pélagie le soupçonne, il n’est pas le seul dans son collimateur. D’ailleurs Paul, vendeur automobile, possède un alibi. Pélagie, tout en s’occupant de son agence et recevant d’éventuels acheteurs, fouine à gauche, à droite, au centre, nous ne sommes pas dans un roman politique, informant le commissaire Dubout de ses résultats. De son côté, le policier ne chôme pas non plus. Or, il s’avèrerait que la tante Pauline possédait un trésor. De quel acabit, pour l’instant tout le monde est dans l’expectative. Mais son meurtrier devait le savoir puisque l’appartement avait été mis sens dessus dessous.
Un roman humoristique et guilleret qui s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux adolescents mais qui réserve une belle surprise en cours de narration. Une coquinerie dont je vous laisse découvrir la teneur. Les personnages sont décrits en quelques mots, en quelques lignes, mais cela suffit amplement pour se faire une idée de leur apparence physique et de leur comportement. Pas de délayage, pas d’extrapolations alourdissant l’intrigue, le roman idéal de détente pour passer quelques heures au calme, sans prise de tête. Et puis le personnage de Pélagie Cauchois, épicurienne bon teint, vaut le détour. Et pas seulement à cause de son tour de taille.
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