|
|
PASCAL MARTIN |
Le Bonsai De BroceliandeAux éditions PRESSES DE LA CITEVisitez leur site |
2603Lectures depuisLe vendredi 17 Fevrier 2006
|
Une lecture de |
L’Oeuvre est une mystérieuse organisation dirigée par Foch. Eva Leperlier en fait partie. Orpheline au passé agité, la jeune femme est devenue orthophoniste. Elle utilise la psychophanie pour traiter certains patients, tel Julien. Cet ado souffrant n’a confiance qu’en elle. L’Oeuvre fait appel à Eva pour enquêter en Bretagne, dans une bourgade de la forêt de Brocéliande. Nicolas, le fils trisomique de M.Kervelec, a été sadiquement assassiné. Riche créateur de jeux vidéos, son père veut savoir la vérité. Cet homme âgé adorait Nicolas, qu’il avait entouré d’un personnel fidèle et discret. Rougerie, du ministère de l’Intérieur, a chargé l’inspecteur Le Meur de surveiller Eva. Celle-ci n’est pas vraiment la bienvenue à Vergoët, où la rumeur laisse entendre que c’est une sorcière. Mostovoï et Le Bonsaï savent qui est Eva. Caché derrière son ordinateur, Le Bonsaï la contacte. Eva est entraînée dans de dangereuses situations, dont elle comprend bientôt le sens. Son adversaire a adapté dans la réalité le traditionnel « jeu de l’Oie ». Il en a fait un jeu de mort. Mostovoï obéit, lui, a de haineuses motivations. Si l’inspecteur Le Meur est plutôt complice, Eva doit se méfier de l’arriviste Rougerie. Se croyant capable d’arrêter seul le coupable, il tente d’écarter Eva. Julien a besoin de soins. Il rejoint Eva en Bretagne. Sans explication rationnelle, il lui transmet ses maux. Peu après, il est enlevé par Mostovoï et Le Bonsaï... Basé sur une intrigue solide et inventive, il s’agit d’un étrange thriller jubilatoire. La référence aux cruels contes et comptines d’antan est fort astucieuse. La transposition d’un jeu d’enfant nous offre d’exubérantes péripéties, particulièrement réussies. La singularité des personnages constitue un atout essentiel. Pascal Martin sait doser l’ambiance, entre perversité et suspense. La tonalité amusée est savoureuse. La narration rythmée rend le récit captivant, palpitant. Nul passéisme dans cette histoire, où Internet côtoie les esprits de Brocéliande, tandis qu’une orthophoniste alcoolique enquête. C’est un vrai plaisir de lecture. [Lire aussi L'INTERVIEW de PASCAL MARTIN sur ce site] |
Autres titres de |