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THIERRY MAUGENEST |
Venise.netAux éditions LIANA LEVIVisitez leur site |
2255Lectures depuisLe vendredi 24 Mai 2013
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Une lecture de |
Une jeune universitaire française est assassinée à Venise. Elle étudiait l’œuvre du peintre Le Tintoret. Par e-mail, l’inspecteur Baldi contacte à New York le professeur Jeffers, quatre-vint-seize ans, spécialiste de la Renaissance. Selon Baldi, ce meurtre a un rapport avec ceux de deux autres experts en art, morts en 1934 et 1962. En 1564, Jacopo Robusti (dit Il Tintoretto, “le petit teinturier”) obtient par concours une commande de tableaux pour la Scuola di San Rocco. Il a été favorisé par certains membres de l’Archiconfrérie, appartenant à une organisation secrète. Plus tard, l’enquêteur vénitien Francisco Rista l’interroge sur cet Ordre des Missionnaires du Lion, dont il ne sait encore rien. Un jour, Le Tintoret surprend une mystérieuse réunion de ces puissants et dogmatiques comploteurs, héritiers des seigneurs de la 4e croisade qui pillèrent Constantinople. Le document que recherche Rista, c’est la charte fondatrice de l’Ordre. Peu de personnes savent où elle est cachée. Jacopo “Il Tintoretto” l’ignore. Bien que sa santé soit déclinante, le professeur Jeffers renseigne Baldi autant qu’il le peut. L’inspecteur pense que les trois victimes recensées ont découvert un secret dans une des toiles du Tintoret. Ce peut être un détail pictural, un repentir. “Saint-Roch en gloire”, au plafond de la Scuola, mérite sans doute un examen approfondi. Jacopo devine enfin où est cachée la charte. Lorsque l’enquêteur Rista perquisitionne à la Scuola, il ne peut rien lui dire. En 1575, la peste ravage Venise. L’Ordre en profite pour éliminer l'enquêteur Rista. Au fil des siècles, la république de Venise perd sa puissance. Lors du pillage de la ville par Napoléon et ses troupes, les descendants de l’Ordre sont toujours présents. Même aujourd’hui, les gardiens successifs de la Scuola suppriment tous ceux qui approchent leur secret datant de 1203… Certains romans ont connu un réel succès auprès du public, sans qu'ils aient été glorifiés par les médias, ou très peu. Ce fut le cas du roman de Thierry Maugenest “Venise.net”. Paru en 2003 aux éditions Liana Levi, il fut réédité en 2005 dans la collection Piccolo, du même éditeur. Cette année-là, il fut récompensé par le Prix des Bibliothécaires bretons, le Prix des lecteurs du Saumurois, le Prix littéraire Inter-LP 49 (Maine-et-Loire) et le Cezam Prix littéraire Inter CE. En Espagne et en Amérique Latine, ce roman traduit a été également un best-seller. Il est vrai que ce roman, qui nous permet de voyager dans le temps, est très convaincant. Bien documenté, il nous présente un argument historique plutôt original, entouré de mystère. La construction narrative, en partie basée sur des mails qui traversent l’Atlantique entre Venise et New York, est astucieuse et réussie. La fluidité du récit rend captivant ce roman court, plein de qualités. |
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