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M.V. MONTALBAN |
Histoires De Politique FictionAux éditions 10:18 |
2721Lectures depuisLe samedi 8 Fevrier 2003
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Une lecture de |
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| Histoires de politique fiction rassemble trois nouvelles qui tournent autour du thème du coup d'état. Si aujourd'hui ce sujet peut paraître relever de la politique-fiction, à l'époque où elles furent écrites, il en allait tout autrement dans l'Espagne post-franquiste, hantée par le syndrome du coup d'état chilien. Il faudra attendre l'après 23 février de 1981, c’est-à-dire l'échec de la tentative d'un coup d'état militaire et la redistribution des forces politico-militaires pour que la perspective de la mise au pas de la démocratie s'éloigne quelque peu. Il convient d'ailleurs de souligner que le coup d’Antonio Tejero n'avait rien d'une tentative grotesque comme on peut le penser en revoyant les images de son irruption aux Cortes. Ceci n'était que la partie visible (et anachronique) d'un complot qui étendait ses ramifications profondément dans les forces armées Dans ces trois nouvelles Montalban fait surgir du passé l'ombre de la guerre civile en la personne de vieillards qui hantent les hospices ou les bancs publics. Personnifications de l'inconscient collectif, ils sont la preuve vivante du déchirement de la société espagnole, du drame qu'elle a connu et qui en structure le moindre détail, aussi bien comme élément de l'histoire de chaque famille que comme facteur incontournable de l'histoire de chaque institution. Le complot tient, bien sûr le rôle principal dans chacune de ces nouvelles et s'il n'est pas toujours de même nature, dans son dénouement le sordide le dispute à la lâcheté comme toujours chez Montalban |
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