STEPHANE MARCHAND

Par contre, le fait qu’il choisisse ceux qui sont habilités à le pourchasser est moins ordinaire… et ceci d’autant plus qu’il a forcé trois individus fort dissemblables à s’associer : Harold Irving, un écrivain à la dérive ; Dexter Borden, un agent du FBI solitaire ; Franny Choman, une légiste au passé indéfini.Et la première des énigmes que devra résoudre ce trio mal assorti sera justement de comprendre pourquoi il a été choisi !Qu’est-ce qui relie ces trois personnes entre elles et qu’est-ce qui les relie au tueur ? La réponse ne peut qu’appartenir au passé… à celui de l’un ou de deux ou des trois… ainsi, chacun fera un voyage vers sa jeunesse, ce moment béni de la vie où se dissimulent parfois des secrets plus sanglants que les atrocités d’un tueur en série.Et de crime en crime, de vérité en vérité le Maestro déchaine le maelstrom des souvenirs, un puissant tourbillon qui emporte tout sur son passage, jusqu’à l’antipathie que l’on peut éprouver à son encontre.

« Maelstrom », encore une histoire de tueurs en série ? Certes, mais bien plus aussi puisque Stéphane Marchand renouvelle le genre en écartant la folie comme moteur de l’intrigue pour lui substituer la juste vengeance… un plat qui se déguste avec autant de plaisir que de petites gorgées de bière, tels les chapitres de son roman, en écoutant Louis Amstrong.