Obligé de fuir son île natale, après la mort par balles d'Antone Nicolaï - meurtre ou accident - et sur le conseil des Anciens, Dominique Quilichini débarque à Marseille, accompagné de son aîné âgé de douze ans, François. Il se réfugie chez l'oncle Joseph, un proxénète. Afin de préserver l'enfant des visions, et peut-être des assauts, des prostituées, Doumé le confie chez un proche. Doumé ne sent guère à l'aise dans ce milieu mais il apprend à partager la vie de l'oncle Joseph, à s'intégrer, à donner des coups de main. Il s'éprend d'Anne, l'une des pensionnaires. L'oncle Joseph décide d'ouvrir une seconde maison et d'agrandir son cheptel mais Mirande, son adversaire, ne l'entend pas de cette oreille. François est enlevé et la guerre des gangs s'instaure. Doumé se sent responsable de ce kidnapping et est taraudé par la disparition de son fils. Il ira jusqu'à tuer de sang-froid, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant. Réédition revue et corrigée d'un roman édité en 1984 au Fleuve Noir sous le titre "Il faut partir, Quilichini" - phrase qui revient comme un leitmotiv - Corsica Blues décrit l'atmosphère d'un quartier marseillais, aujourd'hui rasé, dans les années 30. Une histoire englobée par la fuite et le retour au pays de Quilichini, et ses démêlés avec la famille Nicolaï. Un roman pudique, un brin nostalgique, qui pourrait se situer entre "La maison Tellier" de Maupassant et le film de Jacques Deray, "Borsalino". On retrouve les truands au grand cœur, un peu comme dans les romans parus dans les années 50, avec des aspects plus oniriques, plus émouvants. Il oscille, comme Quilichini, entre l'attrait de la grande ville et la mélancolie engendrée par le départ forcé d'un village corse ancré dans la tradition.
Une autre lecture duCorsica Bluesde PAUL MAUGENDRE |
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Obligé de fuir son île natale, après la mort par balles d'Antone Nicolaï - meurtre ou accident - et sur le conseil des Anciens, Dominique Quilichini débarque à Marseille, accompagné de son aîné âgé de douze ans, François. Il se réfugie chez l'oncle Joseph, un proxénète. Afin de préserver l'enfant des visions, et peut-être des assauts, des prostituées, Doumé le confie chez un proche. Doumé ne sent guère à l'aise dans ce milieu mais il apprend à partager la vie de l'oncle Joseph, à s'intégrer, à donner des coups de main. Il s'éprend d'Anne, l'une des pensionnaires. L'oncle Joseph décide d'ouvrir une seconde maison et d'agrandir son cheptel mais Mirande, son adversaire, ne l'entend pas de cette oreille. François est enlevé et la guerre des gangs s'instaure. Doumé se sent responsable de ce kidnapping et est taraudé par la disparition de son fils. Il ira jusqu'à tuer de sang-froid, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant. Réédition revue et corrigée d'un roman édité en 1984 au Fleuve Noir sous le titre "Il faut partir, Quilichini" - phrase qui revient comme un leitmotiv - Corsica Blues décrit l'atmosphère d'un quartier marseillais, aujourd'hui rasé, dans les années 30. Une histoire englobée par la fuite et le retour au pays de Quilichini, et ses démêlés avec la famille Nicolaï. Un roman pudique, un brin nostalgique, qui pourrait se situer entre "La maison Tellier" de Maupassant et le film de Jacques Deray, "Borsalino". On retrouve les truands au grand cœur, un peu comme dans les romans parus dans les années 50, avec des aspects plus oniriques, plus émouvants. Il oscille, comme Quilichini, entre l'attrait de la grande ville et la mélancolie engendrée par le départ forcé d'un village corse ancré dans la tradition.
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