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FREDERIQUE MOLAY |
Dent Pour DentAux éditions FAYARDVisitez leur site |
1192Lectures depuisLe vendredi 1 Juillet 2011
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Une lecture de |
Le commissaire Nico Sirsky est chef de groupe à la Brigade Criminelle, 36 quai des Orfèvres. En ce début décembre, il sent revenir la pleine forme après avoir été blessé par balle, trois mois plus tôt, lors de l’arrestation d’un tueur en série. Entre son fils Dimitri et son nouvel amour, Caroline, il aspire à vie équilibrée. Sa mère Anya, d’origine russe, participe à cette sérénité dont il a besoin. Le cas de son ex-épouse, Sylvie, le contrarie quand même. Elle a disparu, mais il retrouve bientôt sa trace du côté de Royan, en cure contre la dépression. Côté police, Nico va contribuer à une opération visant des braqueurs. Ceux-ci ont récemment dérobé pour quatre-vingt-cinq millions d’Euros de bijoux avenue Montaigne. De gros moyens ont été mis en place pour arrêter ces malfaiteurs. À l’Université Descartes-Paris 5, un groupe d’étudiants dentistes suivent une séance de dissection sur des têtes de cadavres. Dans l’une des bouches, on remarque un plombage grossier, sous lequel on découvre un étrange message disant “On m’a tué”. Marcel, le préparateur chargé des têtes, alerte tout de suite sa hiérarchie. L’équipe de Nico Sirsky est rapidement sur les lieux. La procédure du don des corps à la Médecine permet d’identifier aisément ce n°510. Il s’agit d’un pharmacien nommé Bruno Guedj, dont le suicide par arme à feu semblait une mort naturelle. Le médecin ayant constaté le décès n’est pas en cause. Que penser du curieux message trouvé dans sa bouche, alors ? Un canular de très mauvais goût, un suicide mal explicable, ou bien un meurtre ? Le procureur confie l’affaire au juge Alexandre Becker, qui s’entend bien avec Nico Sirsky. Les policiers étudient le rapport officiel sur le décès, tentent de comprendre l’origine de l’arme ayant tué Bruno Guedj, effectuent une analyse graphologique confirmant que l’homme était gaucher, vérifient l’enregistrement de l’épouse au moment où elle appela les secours. Les témoignages de Mme Guedj et de son fils, de même que celui du pharmacien ayant racheté l’officine après le décès, confirment que la victime était perturbée depuis de début de l’automne. Dans une librairie spécialisée, il avait croisé un de ses anciens copains de Fac, semble-t-il. Depuis, il était angoissé, comme s’il était harcelé. Des quantités d’appels téléphoniques pourrait le démontrer, mais impossible d’en déterminer la source. Son notaire admet que Guedj avait pris des dispositions spéciales. Son dentiste a caché le message dans la dent, à la demande de son patient. Il s’avère que l’ex-ami de Fac, Christophe Parize, était décédé bien avant leurs “retrouvailles” imprévues. Au fil de l’enquête, la police va découvrir une vaste machination au coeur de l'Hôpital Saint-Louis, un des plus performants pour le traitement du cancer... “Dent pour dent” est destiné aux amateurs d’ambiances policières, où les procédures relatives aux affaires criminelles s’inspirent de la réalité. Les lieux et les méthodes sont décrits avec précision, qu’il s’agisse du rôle de la police ou de l’Académie de Médecine. La dissection sur les têtes est bien expliquée, par exemple. On nous détaille également tout ce qui concerne les dons des corps à la Médecine. Sans oublier divers détails techniques, y compris les identifiants téléphoniques. Nous avons encore quelques répliques russes en cyrillique, heureusement traduites. La vie privée du héros est aussi abordée, celui-ci étant très attaché à son fils. L’intrigue policière suit son cours dans tout ce contexte. Les lecteurs ayant aimé “La 7e femme” apprécieront certainement cet épisode.
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