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M.V. MONTALBAN |
Assassinat à Prado Del ReyAux éditions 10:18 |
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Une lecture de |
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| « Je crois que le fait qu'un écrivain décide ou non que son écriture est une écriture d'intervention est un problème de satisfaction morale, personnelle, et qu'il ne peut jamais espérer que de cette intervention puisse découler un changement réel des choses. » Dans Mouvements n°15/16 Un célèbre réalisateur de la télévision espagnole est retrouvé assassiné sur un plateau. Bien sûr la panique s’abat sur l’équipe dirigeante de la chaîne qui comprend immédiatement que dans cette Espagne éprise de modernité, les sièges sont éjectables. Aussi fait-elle appel au célèbre détective, pour démasquer le coupable et étouffer l’affaire . Son enquête le conduira dans les bars créatifs du Madrid télévisuel, hantés par les acteurs au chômage et les réalisateurs au génie méconnu. Puis, quand il désertera les repaires avinés de la capitale, ce sera pour visiter des faubourgs misérables, pour assister à la projection interminable de l’œuvre complète de la victime ou pour seconder en cuisine un certain Sanchez Bolin, écrivain de renom et probable créateur de Pepe Carvalho. Assassinat à Prado del Rey relève de la veine des romans « sordides » de MV Montalban, dans la pure lignée de la Rose d’Alexandrie ou des Mers du Sud, modèles du genre. |
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