|
|
MARCUS MALTE |
Carnage, ConstellationAux éditions FOLIOVisitez leur site |
2932Lectures depuisLe dimanche 11 Aout 2008
|
Une lecture de |
Césaria Clovis « …l’amour fou. Et la mort …» « Carnage, constellation » est indiscutablement un polar poisseux, sordide, cafardeux et noir… Mais c’est un polar à lire absolument
Césaria a tout d’une femme, mais c’est un travesti. Césaria, son ancien prénom n’a pas d’importance, s’est retrouvé seul(e) à quatorze ans. Ne voulant pas connaître l’Assistance, la DDASS, les foyers, il est parti de chez lui. Casper le clodo l’a pris sous sa protection et ils ont vécu ensemble pendant quelques années de petits rackets. Jusqu’au jour où Césaria a découvert que le rôle de femme ne lui était pas insensible. Casper mort, Césaria a de nouveau bourlingué, jusqu’à sa rencontre avec Clovis qui traîne derrière lui dix ans de taule. Clovis sort de prison et joue les durs, les fiers à bras. Clovis veut savoir pourquoi le braquage auquel il participait c’est terminé en eau de boudin, pourquoi il s’est retrouvé en prison, qui a pu les dénoncer, lui et ses complices. Charles, dit le Vieux, l’avait engagé comme chauffeur et avec Larosa et Savatini ils ont réalisé un nombre impressionnant de petits coups qui leur ont assuré des rentrées d’argent conséquentes Jusqu’au jour ou Charles à engagé un nouveau chauffeur, William. *Avec Carnage, Constellation, Marcus Malte a écrit un roman plein de finesse, de sensibilité, d’humanisme, abordant un sujet que tant d’autres auraient traité avec cynisme ou obscénité. Quelques pages d’anthologie parsèment ce livre qui font presque oublier qu’il y a aussi une histoire, celle de Clovis d’avant la prison, et ce qui se passe après sa libération. Le héros, c’est Césaria. Son parcours plein d’embûches pour muer d’homme en femme, les affres, les douleurs physiques et mentales qu’elle ressent, ses petites joies, ses petits bonheurs, ses peines, en font un livre qui ne s’oublie pas. Un livre de la misère humaine, marginale mais profonde.
Collection les Noirs N°39. Parution février 1998. 270 pages. Réédition Folio Policiers N°506. Parution juin 2008. 7,10€. Version numérique à 6,99€ ! C'est la musique de camionneur !Embrasse-moi de minuit à cinq heuresSur la musique de camionneurPose la main là, sur mon genouEmbrasse-moi là, là dans le couSur la musique de camionneur Césaria a tout d’une femme, mais c’est un travesti. Césaria, son ancien prénom n’a pas d’importance, s’est retrouvé(e) seul(e) à quatorze ans. Ne voulant pas connaître l’Assistance, la DDASS, les foyers, il est parti de chez lui. Casper le clodo l’a pris sous sa protection et ils ont vécu ensemble pendant quelques années de petits rackets. Jusqu’au jour où Césaria a découvert que le rôle de femme ne lui était pas insensible. Casper mort, Césaria a de nouveau bourlingué, jusqu’à sa rencontre avec Clovis qui traîne derrière lui dix ans de taule. Clovis sort de prison et joue les durs, les fiers à bras. Clovis veut savoir pourquoi le braquage auquel il participait c’est terminé en eau de boudin, pourquoi il s’est retrouvé en prison, qui a pu les dénoncer, lui et ses complices. Charles, dit le Vieux, l’avait engagé comme chauffeur et avec Larosa et Savatini ils ont réalisé un nombre impressionnant de petits coups qui leur ont assuré des rentrées d’argent conséquentes. Jusqu’au jour où Charles a engagé un nouveau chauffeur, William.
Avec Carnage, Constellation, Marcus Malte a écrit un roman plein de finesse, de sensibilité, d’humanisme, abordant un sujet que tant d’autres auraient traité avec cynisme ou obscénité. Quelques pages d’anthologie parsèment ce livre qui font presque oublier qu’il y a aussi une histoire, celle de Clovis d’avant la prison, et ce qui se passe après sa libération. Le héros, c’est Césaria. Son parcours plein d’embûches pour muer d’homme en femme, les affres, les douleurs physiques et mentales qu’elle ressent, ses petites joies, ses petits bonheurs, ses peines, en font un livre qui ne s’oublie pas. Un livre de la misère humaine, marginale mais profonde. Paul Maugendre]
|
Autres titres de |