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JUAN MADRID |
Cadeau De La MaisonAux éditions 10:18 |
1691Lectures depuisjour de sa mise en ligne
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Une lecture de |
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Un ancien boxeur, devenu flic sous Franco et plus rien sous la démocratie… si ce n’est agent supplétif d’une agence de détectives privés spécialisée dans le recouvrement des dettes Un matin ( 11h30) Luisito Robles débarque dans son appartement Un type qu’il n’avait plus revu depuis le régiment… Quelques jours plus tard Don Luis Robles, grand patron de l’ARESA ( une chaîne de supermarché) se suicide d’une balle dans la tête… Un vieux copain de régiment… Antonio Carpintero a beau ne pas souhaiter se mêler de l’affaire, il plongera malgré tout dans l’enquête et dans les bas fonds madrilènes. Ses jeux glauques et ouverts ne reflétaient plus rien. Elle avait les avant-bras couverts de lignes rougeâtres qui suivaient le tracé des veines. Certaines étaient déjà très anciennes, comme de vieux sentiers, un cheminement fait de longues nuits de veille, de tremblements et de sueurs froides, d'angoisses et de peur que la petite poussière blanche apaise, et puis ça recommence. Au passage il s’apercevra que si dans la ville, tout semble changer : Alemana avait été transformé en fast-fora, et le bar Nebraska en salle à machines à sous. Les choses meurent lentement et ça ne sert à rien de se lamenter En vérité, l’essentiel se pérennise : Je descendis au premier étage. Tout le décor était bien tel que je me le rappelais : vieilles boiseries, gros rideaux, lampes de cercle de province, et le même buste de Franco dans un coin. Les survivances du franquisme et l’installation de la démocratie génèrent des contradictions suintantes de pourriture et la violence. « La vie est comme l'échelle d'un poulailler. Courte et pleine de merde » (conversation entendue dans les W-C, hommes de la Puerta del Sol Cadeau de la maison s’offre même le luxe, dans son dénouement plus noir que noir, de se projeter dans l’avenir, dans notre présent… |