Gabba gabba hey ! de Stingo MEYER


Gabba Gabba Hey ! MEYER97

STINGO MEYER

Gabba Gabba Hey !


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Le mardi 7 Mai 2008

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Stingo MEYER




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

S’il fait le bilan, que retenir de sa vie ? “…avec le temps, j’avais accumulé des histoires, des souvenirs et des tas de trucs un peu sordides. C’était toujours un peu la même intrigue. La rencontre, l’amour fou et puis le désastre. Alors tout ça me foutait la trouille. Une peur panique.” Hanté par un perpétuel sentiment d’abandon, d’être un délaissé dérisoire, il appartient à la génération no future.

“Il n’avait jamais rien compris au filles, ni à leurs attentes” comme la plupart des hommes, encore moins que les autres. Vie de couple et responsabilités ? Pas appris, pas voulu, pas assumé. Trop de dope ou de merde médicamenteuse. Trop de bourbon pendant des nuits trop longues. Internement, désintoxication. Espoir qu’une fille moins malsaine ou que des copains sobres changeront son univers. Fragile, l’espoir. Exemples déprimants, culpabilisants, de la déchéance de son amie Misia, de son ex Anne végétant sur une péniche échouée à Bordeaux. Les beuveries et excès divers, qui font planer dans un état sub-délirant, les séparations à répétition, ça résiste mal aux tardives introspections. Il avance dans la quarantaine, et déjà tant de morts parmi ses amis, ses proches. “Décidément, il n’aimait pas la mort, la sienne à la limite il s’était fait à l’idée, c’était celle des autres qu’il avait du mal à envisager.”

De rares admirations, pour le vieux juif Komski et sa vision du monde. De brèves parenthèses optimistes. Hélas, trop de cons qui se gargarisent de leur réussite sociale, “ceux qui connaissent le monde et la façon de s’en servir.” Les mêmes qui dégainent leur discours humaniste bien-pensant, si loin des réalités. Réagir sans concession “…parfois il faut dire des trucs inconvenants, des mots qui fâchent. Parce que je ne veux pas de cette parole exclusive, manipulée; la pensée unique des culs-bénis présupposés élite.” Surtout, une vie de couple qui fonce droit dans le mur, fatalement, inexorablement.

Pour lui, le rock’n’roll est un S.O.S. Avec la présence rassurante de sa guitare, tel B.B. King. Même si son trip musical est plutôt Clash et Ramones, ou Jim Morrison pour la légende. “Alors, j’ai des colères subites, dures et violentes. Des fureurs hallucinées et des mots cruels. J’avais préféré passé mes nerfs sur les cordes de ma guitare et chanter à tue-tête toutes ces chansons de rock’n’roll qu’elle détestait. Du rock bien poisseux, bien désespérant avec des textes qui racontaient la dope, la révolte, la mort, la fuite et les amours disparues.”

Ce n’est pas un roman. Ce n’est pas un polar, mais on est dans l’esprit. C’est une suite de textes. Les vingt-huit titres d’un album musical, d’un best of. Ratages, dérapages, rage amère ou exaspération, voilà ce qu’expriment ces récits. Avec une large part de schizophrénie, sans doute. Le personnage central, anti-héros, est à la fois le même dans chaque texte, et néanmoins différent. Le spectateur est l’acteur, et inversement. Stingo Meyer nous invite à partager les étapes de ce flou cotonneux qu’on appelle “une vie”, dans ce livre vraiment pas ordinaire.

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