Objectivement, l’affaire est bien amenée. L’intrigue solide, les personnages crédibles … Mais pourquoi les « méchants » paraissent-ils plus sympathiques, humains, que les « gentils » ? Pourquoi se dit-on (presque …) « C’est bien fait » quand Mme la flique se fait violer ? C’est vrai quoi. Elle allume un pauvre type - OK un franc salaud mais quand même …- pendant des pages et des pages. A la fin il craque. En plus, ce type, la police lui a froidement tué son amour et il pleure à l’opéra en contemplant dans sa loge le fantôme de son bonheur ensanglanté …
Une fliquette menteuse, une autre lesbienne et intrigante, un profiler, psychologue impuissant et torturé face à un beau mec … Ils ne font pas le poids. C’est quelque chose comme ça qui coince dans ce roman. La démonstration mathématique ne marche pas …
Ce qui fait que finalement déception est le maître mot. Le roman se lit, certes, mais plus comme on se mettrait devant sa télé pour passer un moment que pour le suspens, la passion.
Injuste… Peut-être, sans doute.
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