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GRAHAM MASTERTON |
Le Jour J Du JugementAux éditions POCKETVisitez leur site |
732Lectures depuisLe dimanche 7 Septembre 2014
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Une lecture de |
The devils of D Day, 1978. Traduction de François Truchaud. Première édition NEO fantastique N°189. 1987. Réédition Pocket Terreur N° 9018. Parution le 02/01/1990. 190 pages. Des reliquats du Débarquement, il en existe encore... La guerre est terminée depuis plus de trente ans. Pourtant dans ce petit coin de la Suisse Normande, pas loin de Falaise, un char américain, un Sherman, reste abandonné sur le bord de la route. Et s'il est là en sentinelle, ce n'est pas pour rappeler les ravages de la guerre et du Débarquement, comme ceux stationnés à Utah Beach. Non, en fait les autochtones en parlent souvent avec réticence et, d'après eux, il servirait de prison. Dan Mac Cook cartographe qui établit des relevés topographiques afin d'illustrer le livre d'un ami, ne se contente pas de ces vagues explications et, curiosité aidant, veut approfondir ce mystère. La tourelle est scellée et posé dessus se dresse un crucifix. Pourquoi ce char de combat n'a-t-il point été récupéré par les Américains à la fin de la guerre ? Quelle était cette étrange compagnie dont il faisait partie et qui officiellement n'existait pas ? Pourquoi ces tanks étaient-ils tous peints en noir ? A qui appartiennent les voix que l'on peut entendre parfois s'échappant de l'intérieur de l'engin de guerre ? Autant de questions que se pose Dan et auxquelles il se promet de répondre en compagnie de Madeleine, une paysanne de la région. Une aventure qui les entraînera jusqu'à Londres en un final grandiose et démoniaque. Graham Masterton auteur du plaisant Portrait du Mal fait partie de la nouvelle génération des auteurs talentueux et prolifiques de fantastique cauchemardesque. Cependant j'ai relevé quelques bizarreries dans ce roman, bizarreries dues soit à l'auteur soit au traducteur. Ainsi tous les paysans normands que rencontre Dan parlent anglais. Ensuite ils boivent du calvados en guise d'apéritif, une coutume que j'ignorais. En réalité, à cette époque où l'apéro n'était pas encore devenu un rite, à toute heure du jour un café était proposé au visiteur. Bien entendu le cruchon de calva était déposé sur la table et une lichette était versée dans le café pour le refroidir. Puis en milieu de dégustation une nouvelle lichette était ajoutée car le café était toujours un peu trop chaud. Lorsque la tasse était vide une dose de calva était transvasée afin de rincer la tasse et une dernière tournée était proposée pour apprécier à sa juste valeur cette boisson revigorante. Enfin, cette petite phrase que ne manqueront pas d'apprécier nos douces et tendres jouvencelles : Elle était très jolie pour une Normande. Cela laisserait-il supposer qu'en règle générale ne vivraient en notre belle province que des laiderons ? Pour finir erreur de traduction ou faute d'inattention de la part du traducteur : J'avais payé ce magnétophone 189 francs. Une petite phrase suivie de cette note : en ancien francs bien sûr puisque ce livre est paru en 1978. Bon disons que le magnéto coûte 1,89 francs et n'en parlons plus, d'autant que maintenant cela ne dira plus grand chose à nos adolescents, puisque nous évoluons dans le monde de l'Euro. Mais ceci n'enlève en rien le plaisir de la lecture. |
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