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FIRMIN LE BOURHIS |
Poitiers, L'affaire Du ParcAux éditions ALAIN BARGAINVisitez leur site |
2197Lectures depuisLe mercredi 2 Mai 2007
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Une lecture de |
La jeune Elodie Sakkar a été poignardée dans un local technique du Futuroscope, parc où elle était hôtesse. C’est la première affaire importante sur laquelle le lieutenant de gendarmerie Boissardeau doit enquêter. Tout accable Jean-Daniel, un autiste. Perturbé par une séance au “cinéma dynamique”, il aurait assassiné Elodie dans une crise de démence. Vu son cas psychologique, il est hospitalisé sous surveillance. Sa famille et l’éducatrice qui s’occupe de Jean-Daniel refusent de le croire coupable. Le gendarme rencontre les parents d’Elodie, Turcs d’origine. La victime semble avoir été tuée avec son propre couteau. Elle était enceinte. Son petit-ami Lionel est profondément marqué par ce crime. S’ils sont bien intégrés, un malaise règne dans le couple Sakkar. Le père appartient à une association dont le but philosophique est discutable. La silencieuse mère d’Elodie ne semble pas heureuse. Pour le gendarme, c’est sans rapport avec les faits. Même si subsistent doutes et zones d’ombre, l’enquête est close. Jean-Daniel obtient un non-lieu, en raison de son état. Cette décision ne satisfait pas ses proches. La mobilisation médiatique en sa faveur ne fait que commencer. Le détective Richard Korosool reprend le dossier. Consultant des médecins, il est vite convaincu que le jeune autiste n’a pu avoir un comportement meurtrier. Il contacte les producteurs d’une émission de télévision pouvant les soutenir. Le couteau du crime n’était pas celui d’Elodie. Sa mère se confie au détective. Il s’avère que l’association dont fait partie M.Sakkar est plus dangereuse qu’il n’y paraît... Firmin Le Bourhis étant toujours bien documenté sur ses sujets, il nous livre d’intéressantes informations sur l’autisme et sur le Futuroscope de Poitiers. Son duo habituel est ici remplacé par un nouveau personnage, s’inspirant du détective Jean-François Abgrall (qui enquêta sur le cas de Francis Heaulme). Evoquer des faits de société actuels est toujours épineux. En traitant d’une question sensible, on prend le risque de désigner comme suspects une catégorie de personnes. Sans doute l’auteur dénonce-t-il plutôt l’influence néfaste d’une organisation aux objectifs destructeurs. Les lecteurs adhéreront ou pas à cette vision des choses. Retenons surtout qu’il s’agit de démontrer l’innocence d’un coupable trop évident. |